PSYCHOTICGIRL★ Push up my bra like that, I don't wanna be a stupid girl
♦ Lettres Envoyées : 66 ♦ Crédit : rf. avatar ♦ Citation : Dans une société hédoniste aussi superficielle que la nôtre, les citoyens du monde entier ne s'intéressent qu'à une chose : la fête. (Le sexe et le fric étant, implicitement, inclus là-dedans : le fric permet la fête qui permet le sexe.)
« Dans le dictionnaire, le chagrin est définit comme ‘‘ une intense souffrance morale ou une détresse due à une perte ’’ ; Une douleur aiguë, un regret douloureux... »
Elle s'est surprise devant cette maison. Ses pas l'avaient guidés là où elle ne devait plus se rendre. Là où elle était née, là où elle avait grandi, la maison de son enfance qui lui était si chère à son coeur. Cette maison était devenue son tombeau à l'instant même où Carmen a senti les crocs d'Adam se planter dans sa chair. A cause de cette soirée de malheur, elle se retrouve bannie de son chez-elle, de sa famille. Exclue. Ce soir, Carmen ressent ce manque. Elle sent qu'elle est bel et bien seule, face au monde. Plus personne, plus de Myscha, plus de parents, et même plus d'Adam. Oh certes, il était toujours là, mais plus rien n'était pareil depuis avril dernier. Tout avait changé dès lors où Carmen s'est retrouvée coincer entre un de ses frères et un mur. Il n'y avait plus d'amour entre eux. Il n'y avait plus rien.
Ce soir, Carmen a réussie à s'immiscer dehors, loin de son bourreau. Elle était seule, accroupie sur une branche d'arbre, à admirer la maison où elle résidait il y a quelques mois encore. Elle pouvait sentir la douce odeur de sang qui s'y cachait. Elle l'observait, enveloppée dans ses draps, bougeant fébrilement alors qu'elle était secouée d'un cauchemar. Elle marquait ses traits identiques aux siens dans sa mémoire. Elle ne voulait pas perdre ce visage si... humain. Elle comptait trop pour elle.
Carmen s'enfuit. Elle courrait à travers les rues sombres de Londres. Elle fuyait cet endroit qui était devenu son péché. Elle n'avait pas le droit d'y aller. Elle ne devait plus y retourner.
La jeune vampire se déplaçait à vitesse inhumaine, cherchant à oublier cette fragrance si délicieuse. Mais impossible, elle était hypnotisée par ce sang qui l’appelait. Elle tentait de garder le contrôle mais comme à son habitude, lorsque l’envie devint trop forte, elle cède irrémédiablement. Alors, elle s’arrêta et retourna sur ses pas, crocs dehors. Sa jeunesse ne l’aidait pas. Elle était incontrôlable. Elle était sous le charme du moindre humain qui passait par là, sous le charme de ce sang si gouteux. Elle en a fait des victimes. Elle a privé des vies à des inconnus. Des gens qui avaient une famille, des amis, un chien ou un chat, ou quelle autre stupidité humaine que sa condition l’empêchait de comprendre. Et ça ne lui faisait rien. Elle n’avait pas honte. Elle ne se détestait pas. Au contraire, elle continuait.
Soudain, elle stoppa sa course, en sentant un sang beaucoup plus proche d’elle. Les bruits de pas faisaient échos dans les ruelles escarpées. Carmen perdit le peu de raison qui lui restait et lorsque l’humaine déboula en face d’elle, elle l’a plaqua sans ménagement contre le mur et lui tordit le cou pour avoir accès à sa jugulaire. L’élixir de vie s’écoula dans sa gorge et elle poussa un gémissement de bien être en sentant le brasier qui l’a consumait, s’éteindre, petit à petit...
Dernière édition par Carmen L. Bellow le Lun 15 Nov - 7:11, édité 1 fois
Vitali S. Andreï
♦ Lettres Envoyées : 54 ♦ Crédit : Thrilling Glow | Eden Memories ♦ Citation : Car il faut être un peu fou, pour comprendre un monde de folie.
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: Trente-quatre ans. ♦ Nouvelle vie:
C'est un peu court, parce que je ne voulais pas aller trop loin, mais promis ensuite ça sera plus long. (a)
C’était comme un incendie intérieur. Le phénomène commençait par un picotement dans la gorge, qui s’intensifiait jusqu’à devenir brûlure. Ça vous prenait ensuite aux tripes, devenant un besoin vital que l’on se devait d’assouvir au même titre que n’importe quel autre. Ça s’incrustait en vous, entravant vos pensées lucides, contaminant vos fantasmes, remplaçant la raison. Il fallait que vous le fassiez, parce que c’était le seul moyen de vous en débarrasser. En le laissant éclater, croître, devenir, vous en seriez libéré. Débutait alors la quête frénétique. Comment alimenter ce besoin ? Comment le rassasier pour faciliter son départ ? On se jetait sur tout ce que l’on avait connu, et l’on constatait que rien ne faisait effet. Pis encore, cela ne provoquait en vous que plus de douleurs. Et cette douleur… Cette douleur dévorante vous rendait fou. A un point inimaginable. Cela ne servait à rien de se battre contre elle, parce qu’elle était déjà gagnante. Jusqu’à ce que vous vous rendiez compte que si vous, vous ignoriez où aller, quoi faire, votre corps le savait. Vous vous mettiez à sentir une odeur aussi alléchante que l’était celle des brioches, vous la suiviez et vous tombiez sur votre première proie. Peu de vampires se souviennent de leur tout premier repas. Vitali, lui, s’est retrouvé avec cette nuit gravée dans l’esprit. S’il avait voulu l’oublier, il n’aurait pas pu. Mais il chérit au contraire cette réminiscence extatique. Dès qu’il se met en chasse, son passé se rappelle à lui et il a l’impression de revivre cette nuit. La lune brillait par son absence, tout était si calme à Londres… Et cette pauvre fille que Cassandre lui avait montré du bout de son index pâle, un sourire insidieux aux lèvres. Elle n’avait rien eu à dire, son instinct de chasseur parlant pour elle. Dès qu’il l’avait vue, il avait su qu’elle mourrait dans ses bras. Il avait remonté la piste de son odeur avec une facilité déconcertante, s’était imprégné de sa fragrance, et avait fondu sur elle comme un oiseau de proie. La flamme de la vie s’était éteinte en elle à peine dix minutes plus tard. Elle était faible, elle n’était qu’une brindille qu’il venait de briser, elle n’avait été que cinq litres de ça… Mais elle avait été la première victime, et cela l’avait marqué.
C’est sans doute pour cela qu’il jeta son dévolu sur Lucy McAllens, une jeune moldue d’à peine vingt-deux ans, au corps aussi frêle et mince qu’une enfant. Quelque chose en elle – sans doute sa couleur de cheveux – lui rappelait sa Première, comme il la surnommait en secret. Ce mélange de blond et de roux, cette texture proche de la soie. Elle sentait bon. Et elle avait réveillé en lui une soif comme il en avait rarement connue. Cette façon qu’elle avait de regarder derrière son épaule, comme si elle savait qu’elle était suivie, ne faisait qu’intensifier le fourmillement qu’il ressentait dans son bas-ventre. Il l’avait rattrapée en quelques secondes, sa main s’était posée sur sa bouche pour l’empêcher de crier et il l’avait entraînée dans un dédale de ruelles tortueuses et sombres. Elle n’y voyait plus rien, ça la faisait paniquer encore plus. Oh elle savait, elle savait parfaitement qui était son agresseur. Elle savait que les vampires existaient. Son pauvre cœur allait lâcher tant les battements répétés lui faisaient mal. Mais curieusement, elle priait de toutes ses forces pour que ce fût le cas. Tout, plutôt que de mourir exsangue.
VITALI– « Cours. »
Ce simple mot électrisa l’atmosphère. Il donna un goût acide au sang de l’humaine qui gouttait des doigts du vampire. D’un geste vif, il avait tranché la fine peau de son cou, faisant couler le liquide vermeil afin d’en goûter un peu. Peut-être était-ce aussi pour la faire souffrir. Sûrement, même. Elle se releva avec difficulté, ses mains entourant sa blessure mais n’empêchant pas les grosses gouttes de s’écraser sur le goudron fatigué. Vitali inspira profondément et un sourire presque sadique s’empara de ses traits. Lucy trébucha, mais continua sa course affolée. Brave fille. Il lui donna une dizaine de secondes d’avance. Ce ne fut pas suffisant pour qu’elle lui échappe. Les yeux rivés au sol, il se laisse porter par les effluves de son parfum et tourne à gauche. Une légère surprise qu’il ne cache pas signale qu’elle est allée plus loin qu’il ne le pensait. Mais elle ne lui échappera pas. Elle ne le peut pas, de toute façon. Il relève la tête en arrivant à l’endroit prévu, et assène d’un ton théâtral :
VITALI – « Trouvée. ?! »
Il fronce les sourcils, brusquement empli de colère lui qui est un modèle de calme. Quelqu’un a osé lui voler sa proie. Et ce quelqu’un, c’est une femme vampire. Sa longue chevelure noire cache presque le corps de Lucy, mais il entend distinctement le son de son sang cascader dans la gorge de cette inconnue. La garce.
Dernière édition par Vitali S. Andreï le Lun 15 Nov - 17:36, édité 1 fois
Carmen L. Bellow
PSYCHOTICGIRL★ Push up my bra like that, I don't wanna be a stupid girl
♦ Lettres Envoyées : 66 ♦ Crédit : rf. avatar ♦ Citation : Dans une société hédoniste aussi superficielle que la nôtre, les citoyens du monde entier ne s'intéressent qu'à une chose : la fête. (Le sexe et le fric étant, implicitement, inclus là-dedans : le fric permet la fête qui permet le sexe.)
« Dans le dictionnaire, le chagrin est définit comme ‘‘ une intense souffrance morale ou une détresse due à une perte ’’ ; Une douleur aiguë, un regret douloureux... »
Carmen serra dans ses bras sa nouvelle victime si fort, qu’elle sentit ses os émettent des craquements. Plus rien ne l’habitait à part l’envie et la bestialité. Tout, elle aurait tout fait pour boire de ce sang encore et pour toujours. Elle s’était, en quelque sorte, donné une raison de vivre. Plus il coulait dans sa gorge, plus elle en voulait. Il n’apaisait que partiellement son envie, parce qu’il ne semblait pas aussi chantant que celui de sa sœur. Elle voulait s’en contenter, ne pas être obligé de laisser la dépouille de cette pauvre fille pour aller égorger la personne qui comptait le plus dans sa vie d’humaine. Elle voulait que sa nouvelle victime suffise amplement pour le début de cette longue nuit... Mais jamais elle n’était satisfaite. Le soir de sa première chasse, alors qu’elle était surveillée de prêt par son créateur, Adam, elle avait massacré bon nombre de personne, dont une famille toute entière qui dormait paisiblement chez elle. Même les jeunes enfants. Elle n’avait pu s’en empêcher, leur sang était trop fort face à elle. Elle entendra toujours cette petite blonde appeler sa maman parce que le monstre voulait la manger... Non, elle savait que le sang de cette misérable jeune femme n’allait pas l’emplir tellement, qu’elle n’aura plus envie d’en boire. Elle s’accrocha désespérément à sa proie, la vidant goulument de ce qui la faisait vivre.
Carmen n’avait même pas vu une bride de son visage, tout de suite son regard a été happé par son cou, où son sang pulsait très vite. Les battements frénétiques et irréguliers de son cœur commençaient tout juste à faiblir et l’humaine arrêta de se débattre, sentant ses forces la quitter. Des grondements mêlés à des gémissements de plaisir sortaient de la poitrine de son assaillante alors qu’elle lui aspirait la vie.
Alors que l’humaine sombrait dans les limbes de l’inconscience, un bruit de pas très léger déstabilisa Carmen et c’est la voix rauque d’un homme qui lui fit reprendre pieds à la réalité.
« Trouvée. ?! »
Carmen se retourna alors prestement, lâchant son repas qui s’écrasa par terre. Son instinct lui dictait de ne pas laisser ce qu’il restait de sa proie à ce grand vampire brun. Elle se mit en position de défense devant l’humaine en grognant doucement.
Spoiler:
Ahah, no problem, les miens sont généralement pas très grands xD *mode complexe ON*
Vitali S. Andreï
♦ Lettres Envoyées : 54 ♦ Crédit : Thrilling Glow | Eden Memories ♦ Citation : Car il faut être un peu fou, pour comprendre un monde de folie.
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: Trente-quatre ans. ♦ Nouvelle vie:
Sujet: Re: oh fuck yeah • VITALI Mar 16 Nov - 0:25
Elle gronda férocement, ses lèvres pulpeuses se retroussant de façon animale au-dessus de sa dentition acérée. Qui espérait-elle impressionner, cette enfant encore imprégnée d’une odeur humaine ? Parce qu’il en était sûr, cela ne venait pas de la malheureuse Lucy qui se traînait misérablement au sol, mais bien d’elle. Cela ne devait pas faire plus de trois mois qu’elle était devenue Immortelle. Elle avait des gestes encore empli d’une maladresse mortelle, seuls ses yeux brillaient d’une lueur sanguine propre aux Eternels. Pauvre d’elle : elle allait bien vite se rendre compte qu’être devenue une vampire ne l’empêcherait pas de mourir. En un battement de cil, il fut près d’elle. Il put lire la surprise sur son visage à la beauté frappante. Sa main droite jaillit alors, s’emparant de sa gorge pâle et ce bien avant qu’elle ne puisse esquisser un mouvement quelconque. Le bruit mat qui marqua la fin du combat arracha un sourire à Vitali. Il contempla le corps de poupée désarticulée qu’il venait d’encastrer dans le mur de briques écarlates. Elle n’avait pas fait le poids, sa jeunesse jouant contre elle. C’était dans ces instants de supériorité suprême, de violence, qu’il se rendait secrètement compte qu’il ne pourrait jamais rivaliser avec des suceurs de sang plus vieux que lui. C’était un fait. L’âge apporte l’expérience, qui elle entraîne une puissance calculée et mortelle.
VITALI – « Regarde ce que tu as fait. Elle va crever et moi, je serais bon pour me remettre en chasse. Tu sais à quel point c’est dur de trouver une proie, ces derniers temps ? »
Il darda sur la jeune femme un regard empli de mépris tandis qu’il guettait avec une joie mêlée de colère son dernier battement de cœur. Un. Deux. Trois… Quatre… … Ah, et cinq. C’en était enfin fini d’elle. Il pouvait passer à autre chose sans… Sans quoi ? Dieu seul le sait. Il ne l’aurait pas regrettée, il ne la connaissait pas. V tourna des talons, venant se saisir de Carmen d’un geste élégant. Glissant ses longs doigts sous son menton, il la souleva de terre sans aucune difficulté et la maintint de façon à ce que leurs regards se croisent.
VITALI – « Tu es jeune. Tu ignores donc ce qu’il encourt de boire le sang d’une proie qui ne t’appartient pas. Je pourrais donc t’épargner mais… Tu ne me plais pas, alors autant profiter de ta faute pour te la faire payer. »
Il songea un instant à la décapiter. Ainsi il serait débarrassé d’elle et pourrait retourner arpenter les rues de Londres afin de trouver un humain à boire. Il avait faim, une faim atroce qui lui tordait le ventre et lui enflammait la gorge. Il suivit inconsciemment le tracé bleuté d’une de ses veines. Sa bouche se fit sèche lorsqu’il se rendit compte qu’elle menait directement à la carotide de la fautive. Il n’avait jamais mordu un autre vampire… Pas parce qu’il éprouvait une répulsion à l’égard des Eternels mais plutôt parce qu’il n’en n’avait jamais eu l’occasion. Or, le dessin parfait de la veine attisait sa soif. Sans réellement avoir conscience de ce qu’il faisait, il ouvrit progressivement la bouche jusqu’à coller ses lèvres contre la peau de marbre de la créature, et planta sans douceur aucune ses crocs en elle. Son corps tout entier se mit à frissonner en ressentant le goût exquis de son sang. Il n’aurait jamais pu imaginer ressentir autant de sensations en s’abreuvant d’un être aussi mort que lui. Mais cette morsure n’avait rien d’amicale, c’est pourquoi il referma ses mâchoires, implantant plus profondément ses dents en elle et avalant goulûment le liquide vermeil. Il voulait qu’elle souffre, qu’elle se débatte et qu’elle le supplie d’arrêter. Tandis qu’il se gorgeait de son sang, sans que cela ne le comble tout à fait. Il aurait voulu la dévorer toute entière, mordre sa chair encore plus profondément, la faire sienne. C’était toujours ainsi. Dès qu’il s’abreuvait, ses pulsions sexuelles le poussaient à pousser encore plus loin le vice. Chose qu’il ne rechignait, en temps normal, pas à faire. Sauf qu’il voulait juste qu’elle hurle de douleur. Et elle gémit.
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: oh fuck yeah • VITALI
oh fuck yeah • VITALI
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum