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| Constance | J'irai cracher sur vos tombeaux | | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Constance | J'irai cracher sur vos tombeaux | Dim 11 Jan - 18:24 | |
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Nom : Depuis quelques générations les hommes de ma famille transmettent fièrement notre patronyme à leur héritier mâle. J'ai eu la malchance d'hériter et du nom et du "mauvais" sexe. Aussi on m'a formée pour être digne de mon nom. Taylor.
Prénom(s) : Constance pour une part. Mathilde d'autre part. Pourquoi deux prénoms si français ? A cause de ma mère, française d'origine qui a renié ses racines pour s'implanter à Londres avec mon père, son prénom à elle ? Emilie, elle s'est dit que sa fille devait avoir au moins ça de la France. Et me voilà donc. Constance Mathilde Taylor.
Age & Année : J'ai eu 17 ans il y a quelques temps, on a donné une très jolie party. J'entre en troisième année à Poudlard. On verra ce que ça donnera, mais je suis confiante, cette année encore, je les écraserai tous.
Groupe : Sorcier quoi d'autre ? Je n'ai pas la chance d'être éternelle, mais qui sait, peut-être un jour, je rencontrerais un d'entre eux, on s'aimera passionnément... C'est du délire non ?
Code : Supermassive Black Hole. Pseudo : Lune//Champy. Age : 16ans. |
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| Sujet: Re: Constance | J'irai cracher sur vos tombeaux | Dim 11 Jan - 18:53 | |
| Chapter I : Element marquant.
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Sa main grande et experte roulait sur la peau d’albe de la midinette. Devait-elle l’arrêter ? Ils étaient ensemble depuis quelques semaines maintenant, elle n’aurait pas dû hésiter. Elle l’aimait, oui elle l’aimait c’était normal non ? Il était beau et intelligent. Sentant sa bouche prise par celle de son petit ami du moment elle arrêta de penser, nouant ses bras tel un étau autour de la nuque blanche de Sixte. A eux deux ils avaient trente-quatre ans, ce qui faisait une bonne moyenne à première vue, mais elle était en réalité beaucoup plus jeune que lui, c’était aussi cette différence, sa beauté masculine déjà proche de celle de l’adulte qui l’avait séduite. Dix-neuf ans, il n’avait pas attendu après elle pour être un tombeur. Du haut de ses quinze ans, son sourire aguicheur et ses formes pimpantes, elle n’avait eu aucun mal à lui faire croire qu’elle en avait deux de plus la première fois. Puis ils ont parlé, longtemps, sont tombés d’accord, ils le feraient quand elle serait prête. Sauf que depuis cette première soirée de Décembre, comme quoi les fêtes ont parfois du bon, ils n’avaient jamais rien fait de trop osé. Et elle savait, malgré elle, que l’amour qu’il lui portait s’envolerait si elle ne lui donnait pas ce qu’il attendait. Sous sa jupe elle sentait la main de son petit ami, consciente que Sixte ne resterait pas gentil et dompté très longtemps elle avait décidé. Ce serait aujourd’hui.
Constance » Sixte, tu veux qu’on le fasse ? Sixte » Maintenant ? T’es sûre bébé ? Constance » J’en ai envie.
Plongeant elle aussi ses doigts sous son tee-shirt elle lui ôta tout vêtement. Ce n’était pas du bonheur ce qu’elle vivait là, plutôt un mélange de joie et de profond écœurement. Pour elle, pour lui, pour ce qu’ils faisaient alors même qu’elle n’était pas prête. Sixte se montrait très tendre, attentionné, doux. Le contraire de celui qu’il était d’habitude, fougueux, insensible, violent. Elle aimait ce contraste, en appréciait la teneur avant de repartir à la charge sur le corps imberbe de son amant. Elle était comme ça, malgré le fait que ça ne lui plaise pas elle menait la barque, c’était elle qui commandait, lui n’était qu’un pion, celui qui subissait les caresses et la fougue. Constance n’était pas experte en la matière, elle lui faisait même don de sa virginité ce soir, mais elle faisait comme si de rien était. Sa fierté ? Elle était une Taylor, on lui avait appris à faire de tout combat une démonstration de sa supériorité. Soyons franc, sa famille avait de l’argent, mais pas non plus des millions, elle avait fait partie de la petite bourgeoisie. A la base aucune fierté à avoir, mais on lui avait toujours appris à faire comme si, maintien, manières, intellect, beauté. Tout en elle devait être parfait. De sa tenue à son comportement, elle était l’oiseau inaccessible celui que n’importe qui, même un prince, devait se battre pour attraper. La rose aux épines acérées.
Bientôt ils le firent, passèrent à l’acte. Les préliminaires avaient assez duré. Elle menait la cadence jusque là, mais combien de temps encore pourrait-elle être la reine et lui le fou du roi ? Elle était bien, finalement son malaise par rapport à l’idée de coucher avec lui était parti, envolé. Maintenant elle n’avait qu’une envie, en avoir plus, le sentir plus près d’elle, plus fort, plus entreprenant. Et finalement elle le sentit en elle. Décharge d’adrénaline, plaisir extrême. Alors même qu’elle avait eu peur de l’acte quelques minutes avant, Mathilde sentait déjà qu’elle allait devenir accro à ce genre de sensation. Oubliant tout le reste elle ravala sa fierté et lui avoua quel bonheur il lui avait fait connaître.
Tout le monde le sait, les meilleures choses ont une fin. Quelques semaines après ils se séparèrent, d’un commun accord d’après ce qu’ils disaient. Jamais elle n’aurait accepté qu’on la regarde en disant d’elle qu’elle était celle qui s’était faite plaquer. Non, trop fière et attachée à l’idée qu’on se faisait d’elle, Constance n’aurait pas supporté. Après ça, la jolie minette n’a plus traité les hommes avec autant de respect. Condescendance et fierté étaient les maîtres-mots en la présence d’un intrus de sexe opposé. Elle avait appris de sa mère l’indifférence et le sarcasme et de son père la supériorité et l’orgueil. |
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| Sujet: Re: Constance | J'irai cracher sur vos tombeaux | Dim 11 Jan - 20:51 | |
| Chapter II : Apprenez à mieux la connaître.
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Professeur de danse » Allez mesdemoiselles, encore une minute.
Souffrir pour être belle. Etre belle pour avoir un bon mari et un beau mariage. Le mari et le mariage pour être riche et heureuse.
Diantre ! Toutes ces sottises finiraient bien par rentrer dans sa tête si ça continuait ! Le corps était l’objet principal des manipulations, elle l’avait saisi. Depuis l’âge de huit ans, ce qui faisaient maintenant neuf bonnes années, Constance avait compris que dans la « haute » société il fallait être belle. Mais pas seulement, la beauté seule n’avait jamais été un avantage. Ce qu’il fallait, sous la chevelure lisse et soyeuse d’une tête blonde, c’était un cerveau. Car oui très chers, vous pensez vraiment que les milliardaires confient leurs cartes de crédits à des pimbêches écervelées ? D’accord certains le font. Mais dans la famille Taylor on a toujours su, en tant que femme de Monsieur, être assez rusée pour ne pas être trop intelligente.
Dans l’aristocratie, la noblesse, la bourgeoisie, tout n’avait jamais été question que de comédie. Et sa mère, la très belle Emilie Franz-Taylor, n’avait jamais fait dans la demie-mesure. Maîtresse incontestée de la petite bande des femmes « in » de Londres dans le domaine du sarcasme. Aucune réputation, aucun ego ne résistait à sa langue. Et quand elle n’avait rien à croquer elle créait de la nourriture, envoyant une jolie donzelle dans la chambre d’un sénateur. Si Constance avait hérité de quelque chose venant d’elle s’était bien de ça, la facilité à être sarcastique et peut être, après tout, qu’elle avait hérité de sa très grande intelligence. Non Constance n’était pas un rat de bibliothèque, elle était terriblement douée pour se tirer des pires problèmes grâce à la ruse et à sa malice. Ses pointes commençaient à la torturer, la danse classique était obligatoire pour les filles à mamans qu’elles devaient toutes être.
Professeur de danse » Très bien. Les filles vous pouvez vous applaudir et passer dans la salle de théâtre.
Une vague de poupées s’engouffra dans la salle suivante. Une petite estrade sur laquelle se tenait une jeune femme sublime, pas tant que son physique soit transcendant mais sa grâce et son charisme étaient extraordinaires. Le but de la jeune femme ? Rendre les filles encore plus fracassantes qu’elle.
Professeur de théâtre » Mes chères. Vous êtes toutes en beauté. Aujourd’hui nous allons faire une dernière évaluation. C’est le dernier cours de théâtre que vos parents payent pour cette année. Jouons avec les masques. La première a passer ce sera toi, jolie Constance.
Montant sur la scène, impériale, elle était devenue lors de ce stage la « petite reine » de la bande de filles. Elles étaient sympathiques, bien que superficielles. L’exercice était simple, le professeur allait lui donner un trait de caractère et elle devrait alimenter la discussion avec à l’esprit ce sentiment, cette émotion.
Professeur » Joie. Constance » Bonjour Mademoiselle. Professeur »Madame. Constance » Excusez-moi c’est qu’il fait si beau… Professeur » Je n’aime pas cette météo. Constance » Vous ne devez pas vous plaire ici alors. Professeur » Cruauté. Constance » Vous vivez ici malgré tout ? Êtes vous stupide ? Professeur » Je n’ai pas les moyens de… Constance » Stupide et pauvre ? Vous faites une collection ? Professeur » Compassion. Constance » Je suis désolée, je ne savais pas. Je peux vous…Professeur » Vous ne pouvez rien faire. Constance » Si tenez. Ce n’est pas grand chose, mais avec ça vous pourrez vous acheter de quoi manger quelques temps. Professeur » Cela suffit. Merci Constance.
Retournant s’asseoir avec une démarche assurée et fière elle passa devant la seule fille qui avait refusé de faire partie de leur petit club avec ce regard de dédain qui lui était propre. Si elle voulait être la pire perdante de tous les temps ça ne tenait qu’à elle. Le reste du cours fut d’un ennui mortel. Pas tellement qu’elle ne s’intéressât pas aux autres, bien que ce soit vrai aussi, elle trouvait inutile de voir les autres travailler. Elle maniait avec facilité les masques, changeait d’expression et d’état d’esprit si aisément depuis qu’elle était petite que même en ayant pas suivi ce cours elle aurait été meilleure que les autres filles. La sonnerie retentit, marquant la fin du calvaire à la porte le groupe des enfants mâles attendait.
Constance retrouvait avec plaisir celui qu’elle s’était choisie au début de l’été pour être son petit-ami. Depuis Sixte elle n’avait plus eu de relation impliquant des sentiments, peur de souffrir ou manque d’intérêt qu’elle leur portait, nul ne le savait. Luke était l’opposé de Sixte c’était pour ça qu’elle l’avait choisi. Ensemble ils filaient le parfait amour, du moins aux yeux de tous. Ce soir elle quitterait le pensionnat après deux mois de travail, de fête et de sauterie. Les six filles du groupe se retrouvèrent au portail d’entrée. C’était l’heure pour elles de quitter le lieu où elles passaient leurs vacances. Les cinq premières embrassèrent goulûment le garçon qu’elles avaient choisi. Puis toutes se tournèrent vers Constance elle regarda Luke et lui dit en souriant.
Constance » Merci d’avoir rendu un peu moins chiantes ces vacances, tu as été un passe-temps agréable.
Elle déposa ses lèvres sur la joue du blond et lui murmura à l’oreille que s’il n’avait pas compris elle ne voulait plus de lui. Puis dans un demi-tour vif elle s’en alla. Laissant les cinq petites garces derrière elle. Le jeu était fini, Mathilde avait gagné, les cinq mignonnes étaient devenues ses pions, mais maintenant le grand tournoi commençait. Poudlard serait à elle. |
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| Sujet: Re: Constance | J'irai cracher sur vos tombeaux | Dim 11 Jan - 20:53 | |
| ...The End... ...To be Continued... |
| | | Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
♦ Lettres Envoyées : 3608 ♦ Crédit : BS* ♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 1125 ans Ϟ 24ans d'apparence ♦ Nouvelle vie:
| Sujet: Re: Constance | J'irai cracher sur vos tombeaux | Lun 12 Jan - 17:45 | |
| Constance; Bienvenue dans l'école de magie Hogwart. C'est ton intelligence, et ton esprit vif qui ont tout de suite guidé mon choix. Bien que ton coté manipulatrice et sarcastique fassent de toi une jeune fille compliquée, tu restes une élève digne de
RavenClaw
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| Sujet: Re: Constance | J'irai cracher sur vos tombeaux | Lun 12 Jan - 17:57 | |
| N'oublie pas de mettre un avatar 200*320 |
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| Sujet: Re: Constance | J'irai cracher sur vos tombeaux | | |
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| | | | Constance | J'irai cracher sur vos tombeaux | | |
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