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| Elenore - « you're my pride and joy, et cetera » (ec) | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Elenore - « you're my pride and joy, et cetera » (ec) Lun 21 Juin - 17:59 | |
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« Déclinez votre identité, s'il vous plait. », demanda l'homme assis en face d'Elenore, qui réfléchit un moment avant de répondre calmement : « Je m'appelle Elenore Marianne Sparks. ». L'homme acquiesça, nota le nom sur sa fiche sous l'oeil attentif d'Elenore. « Votre date et lieu de naissance, s'il vous plait ? », questionna-t-il en fronçant les sourcils. « Le sept septembre 2074, à Perth en Australie. », répondit Elenore avec un sourire contrit. « Une australienne ? Vingt ans, hein ? Le bel âge. », dit l'homme en lui rendant son sourire, un peu plus vrai. Elenore opina, comme si elle était d'accord. En fait, elle s'en foutait. Complètement. « Mouais, bon. Vous avez des problèmes, jeune fille. Vos parents sont des sorciers ? », continua l'homme, plus méfiant cette fois. « Ma mère est une sang pur. Ancienne serdaigle, hyper calée en magie, vous voyez le genre ? Mon père, c'était un 100 % moldu. Humain, si vous préférez. Il est mort, y'a longtemps, je ne l'ai pas connu. », répondit Elenore en soupirant grassement. « Très bien. Parle moi un peu plus de toi, que je puisse mieux te cerner ... Tu vois ? », se lança l'homme. Elenore remarqua qu'il était un peu hasardeux. Elle ne répondit pas tout de suite, puis répondit : « C'est amusant, n'est-ce pas ? ». « Pardon ? », demanda l'homme, déconcerté. Elenore soupira avant de répliquer sur un ton impatient : « La vie, voyons. »
- Spoiler:
Pseudo : Heidi Di Code : Raising Hope Avatar : Abbey Lee Kershaw Autre : J'ai connu le forum par Best rpg, et il y a 2 t à bottin , mais le forum est une vraie petite perle, j'adore j'adhère ><
Dernière édition par Elenore M. Sparks le Mer 23 Juin - 19:50, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: Elenore - « you're my pride and joy, et cetera » (ec) Lun 21 Juin - 18:52 | |
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PLAY // Un coup de tonnerre retentit. Puis un autre. Et encore un autre. Elenore, allongée dans l'herbe regardait le ciel noire, la lumière des éclairs qui éclataient au loin. Elle avait présagé une averse pour dans quelques minutes. Exactement. Le martèlement de la pluie attaquait le moindre centimètre de sa peau nue. Bientôt, ses longs cheveux trempés se collèrent à son visage. Sa robe en coton léger s'accrochait à sa peau. Elle était mouillée, trempée de la tête aux pieds, et elle continuait de fixer le ciel dans la nuit noire. La maison baignait dans le noir, aucune lumière n'en échappait. La sensation était agréable. Derrière Elenore, une porte claqua. Elle entendit des pas lourds et bientôt, on vint lui crier aux oreilles : « As-tu perdu la tête, jeune fille ?! Rentre immédiatement à l'abri, Elenore ! ». La jeune fille, alors âgée de douze ans, reconnut là la voix de sa mère, autoritaire. Il n'y aurait pu en être autrement. Elenore vivait avec sa mère, Agatha Sparks, et son frère de trois ans son aîné, James. Mais celui-ci était muet, suite à un accident domestique que même l'hôpital sorcier de Sydney, en Australie, n'avait pu régler. Il aurait fallu bien plus qu'un coup de baguette magique pour rendre la parole à James Sparks. Quand au père d'Elenore, il s'était envolé, quelques mois avant sa naissance. Il n'était même pas au courant qu'il allait avoir un deuxième enfant. Il était parti à Londres, sans dire un mot, sans une explication. Puis Agatha Sparks avait reçu une missive d'Angleterre : son mari, Ignace Sparks, était décédé dans un accident de voiture. Tellement banal, à en pleurer. « Allez ! Lève toi ! », relança Agatha Sparks, visiblement en colère. « Qu'est-ce qui te prend, Elenore ? Tu es ingérable, complètement délurée ! On dirait même que tu n'as pas toute ta tête, demoiselle ! », continua Agatha, tandis que sa fille se relevait avec l'agilité d'un chat. Elenore se contenta de sourire à sa mère, qui lui attrapa le poignet pour l'attirer vers la maison. Lorsqu'elles furent au sec, Mrs Sparks sermonna sa fille, lui expliquant qu'elle aurait surement un gros rhume fort désagréable et qu'elle était une inconsciente. Elenore n'écoutait qu'à moitié, bien trop concentré à observer le mouvement des aiguilles de la grosse horloge de la cuisine. « Tu m'écoutes au moins, quand je te parle ? », cria Mrs Sparks, énervée. Elenore reporta son attention sur sa mère, pencha légèrement la tête sur le côté en souriant vaguement. Sa mère soupira, et la poussa doucement sur son épaule, avant de lui dire, sur un ton désespéré : « File au lit, tête de linotte. ». ** Une feuille arraché d'un carnet, froissé, écrite de la plume d'Elenore. « J'annonce. On me prend pour une idiote. Jouer l'air rêveur, béat, alors que l'intégralité de mes sens sont en alerte. C'est tellement facile. Oscar Wilde avait écrit : " Seuls les faibles mettent des années à s'affranchir d'une émotion. Celui qui est maître de soi peut étouffer un chagrin aussi aisément qu'inventer un plaisir ". N'est-il pas intelligent, cet homme ? Il avait tout compris à la vie, lui. Je l'admire, en quelque sorte. Pour lui, j'aurais été une comédienne. J'espère qu'il aurait vu clair en moi, comme je vois clair dans chaque personne que je croise. Le monde est cruel, trop selon ma mère, qui se terre dans notre maison des alentours de Perth. Sérieusement, est-ce sain de rester enfermé chez soi par peur du dehors ? Toute mon enfance, j'ai rêve de l'affronter, ce dehors qu'on m'avait défini dangereux. Trop faible. Trop idiote. Pas prête, jamais prête. Trop de ça, pas assez de ci. Assez ! Ma mère a toujours voulu faire ce qu'il y a de mieux pour moi, pour mon frère muet comme une tombe. Personne ne trouve ce qu'il a, parce qu'il n'a rien. Il pourrait parler, mais il ne l'a jamais fait. Alors il a oublié. Terrible, hein ? Une famille de comédiens. On se jette des artifices aux yeux pour pouvoir s'épanouir en solitaire, dans notre petite bulle. On vit les uns avec les autres, mais jamais nous ne sommes entrés dans la bulle d'un autre. Terrain privé, chasse gardé. Je n'en sais trop rien. C'est comme ça depuis toujours, pourquoi ça changerait ? Et la magie dans tout ça. La magie a quand même une place considérable dans notre vie. Notre mère ne veut pas nous laisser aller à l'école de sorciers australienne. Elle vient d'Angleterre, elle a fréquenté Poudlard, alors bon. Elle pense que c'est la meilleure école au monde. Comment j'apprends la magie, alors ? Chez moi, avec ma mère, très douée, je dois l'admettre. Elle aurait pu avoir un avenir prometteur dans le monde magique si elle n'avait pas choisi de quitter l'Angleterre par amour, pour rejoindre le pays natal de mon père où nous croupissons à ce jour : l'Australie. Beau pays, parait-il. Je n'en sais trop rien, je ne suis pratiquement jamais sorti de chez moi. Pas assez loin, en tout cas, pour pouvoir me faire mon propre jugement. Je ne connais le monde qu'à travers les livres. Ma mère est » La suite se trouvait probablement sur une autre page du carnet, oublié.
Dernière édition par Elenore M. Sparks le Mer 23 Juin - 17:03, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Elenore - « you're my pride and joy, et cetera » (ec) Lun 21 Juin - 18:52 | |
| Novembre 2091, Londres. Une fine couche de neige recouvrait Londres, ce matin là. C'était les premières neiges de l'hiver, et Elenore trouvait cela magnifique. Debout devant la fenêtre de sa chambre, située au deuxième étage de sa maison, elle regardait à travers les carreaux Londres qui s'éveille. C'était sa première année à Londres : les Sparks avaient emmenagés ici en mai de la même année. Agatha Sparks avait repris la maison de ses parents : elle se trouvait en plein centre de Londres, dans le vieux quartier, coincé entre deux vieilles barraques, dont l'une était abandonnée. La maison était plus haute que large, et comportait trois étages. Il n'y avait qu'un petit jardin, devant, plein de mauvaises herbes, de ronces. Personne ne l'entretenait, c'était un jardin sauvage, comme l'aspect de la maison et de ses habitants. On frappa à la porte. Elenore se retourna prestement et entonna à la personne d'entrer. C'était son frère aîné, James, toujours aussi muet. Le pauvre. Elle prit un air attendri, et attendit. Elle avait appris la langue des signes, et regardait attentivement les mains de son frère s'agiter. « Maman dort, on peut sortir. », disait-il. Elenore acquiesça, prouvant aussi qu'elle avait compris. Elle avait un peu de mal, avec le language des signes, même si elle arrivait à se débrouiller pour comprendre son frère. Cet accident stupide avait brisé sa vie, mais il s'en sortait plutôt bien. Il arrivait à lancer des sorts sans les formuler. Il était ainsi plus doué en magie que sa soeur. Mais elle au moins, elle pouvait parler. Mrs Sparks était devenue encore plus paranoïaque. Elle refusait que ses enfants sortent sans elle, bien qu'ils soient âgés respectivement de dix-sept et dix-neuf ans. Et comme elle ne sortait pratiquement jamais, eux ne sortaient jamais non plus. Ils étaient enfermés dans cette maison austère, où ils se sentaient étrangers. Elenore, précédée de son frère dans l'escalier, descendit les marches doucement, en faisant le moins de bruit possible. Sortir en cachette était tellement excitant. Elle jubilait d'avance, le mieux aurait été que sa mère le découvre. Ca l'aurait bien embêté, et Elenore aurait adorée. En attendant, elle attrapa son caban couleur marine et ouvrit la porte d'entrée. Le vent glacial agressa son visage et fit voler ses cheveux. Peu importe, il fallait sortir, juste un peu. Pour voir. James la poussa doucement en avant, pour qu'elle s'avance. Il était environ sept heures du matin, peut-être un peu moins. Les rues londoniennes étaient silencieuses, en tout cas. « Prends ma main », demanda Elenore en attrapant celle de James, qui la serra. « Je veux voir Big Ben », continua-t-elle sur un ton léger. James voulait lui répondre, alors elle se tourna vers ses mains. Il disait : « Elle a été détruite, Maman nous l'a dit. ». Elenore soupira et répondit en avançant plus dans la ruelle, laissant ses traces de pas dans la neige immaculée derrière elle : « Je m'en fiche, je veux voir ça. ». James haussa les épaules et suivit sa soeur. Ils étaient en fraude, et Elenore adorait ça. Elle n'était plus une enfant, sa mère ne pourrait plus la retenir bien longtemps enfermée dans la maison, comme une prisonnière. La demoiselle voulait vivre, à présent. Quitte à affronter tout ses dangers dont parlait sa mère constamment. Une vingtaine de minutes plus tard - peut-être plus -, ils étaient arrivés devant la carcasse de Big Ben. Elle était presque en ruine, irrécupérable à moins d'utilisé la magie. Elenore resta là, debout, à comtempler l'épave de Big Ben. C'était assez impressionant, et criant de réalisme. Oui, pour une fois, elle voyait ça en vrai. Pas sur une photo. C'était tellement mieux. Les rues commençaient à se remplir, déjà des badauds timides marchaient sur la neige, qui commençait à fondre. Il ne faisait pas assez froid pour qu'elle tienne assez longtemps sous les pas des londoniens. James tira la manche d'Elenore, lui signifiant qu'il était tant de rentrer. Elle obéit, comme à chaque fois, jusqu'à sa prochaine envie de rébellion. Ils arrivèrent devant leur maison, et dès que le portail grinça, la porte s'ouvrit à la volée. Agatha Spars était debout, tremblante, furieuse. Elle lança un regard électrique à ses enfants, qui rentrèrent sans un mot. Elle les laissa passer, et lorsqu'elle ferma la porte, elle explosa : « Idiots ! Inconscients ! Vous voulez vous faire tuer ?! Imaginez un peu le pourcentage de chance que vous aviez de revenir vivants ? Normaux ? Comme avant ? Il y a des envoutés partout, près à vous sautez dessus. Et la nuit, des vampires ! Sans compter les humains roublards ! Un voleur, un psychopathe, un pauvre fou. Croyez-vous qu'ils s'arrêteront quand vous crierez ? Et toi James, tu ne pourrais même pas appeler à l'aide. Non vraiment ! Je vous garde ici pour vous protéger, bon sang ! Je ne peux plus dormir, maintenant ? Il faut vous surveiller constamment comme des gamins de cinq ans ? ». En même temps qu'elle hurlait, Agatha faisait les cent pas devant ses enfants, impassibles. Elenore se mit à rire, et sa mère lui lança un regard noir : « Quoi ? Tu as quelque chose à dire, jeune fille ? ». « J'ai dix-sept ans. Tu ne pourras pas me garder plus longtemps enfermée ici. », répondit Elenore. Sa mère inspira fortement et lui dit, sur un ton plus calme : « Ah oui, vraiment ? »
Dernière édition par Elenore M. Sparks le Ven 25 Juin - 11:48, édité 1 fois |
| | | Lokhyan Raphaël Dewitt GUARDIAN Ϟ I'll face myself To cross out What I've become
♦ Lettres Envoyées : 3608 ♦ Crédit : BS* ♦ Citation : "La cruauté est le remède de l'orgueil blessé"
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 1125 ans Ϟ 24ans d'apparence ♦ Nouvelle vie:
| Sujet: Re: Elenore - « you're my pride and joy, et cetera » (ec) Mar 22 Juin - 10:00 | |
| Bienvenue sur le forum Eleonore (ou plutot Heidi Di)! Et bonne chance pour ta fiche! Si tu as une question ou une probleme, un mp et nous te répondrons |
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| Sujet: Re: Elenore - « you're my pride and joy, et cetera » (ec) Mer 23 Juin - 19:18 | |
| Merci bien
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| | | Charlotte Leonhart BLOODY GIRL † Would you Die for me ?
♦ Lettres Envoyées : 3682 ♦ Crédit : Fatal†Error ♦ Citation : What doesn't kill me... will probably kill you.
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 432 ans - 18 d'apparence ♦ Nouvelle vie:
| Sujet: Re: Elenore - « you're my pride and joy, et cetera » (ec) Ven 25 Juin - 20:06 | |
| Coucou et bienvenue
Tu nous feras signe quand tu auras terminé Miss ? ^^ |
| | | Charlotte Leonhart BLOODY GIRL † Would you Die for me ?
♦ Lettres Envoyées : 3682 ♦ Crédit : Fatal†Error ♦ Citation : What doesn't kill me... will probably kill you.
A NEW BEGINNING ♦ Age du personnage: 432 ans - 18 d'apparence ♦ Nouvelle vie:
| Sujet: Re: Elenore - « you're my pride and joy, et cetera » (ec) Mer 7 Juil - 13:23 | |
| Euhmmmm est-ce que la fiche est terminée ? |
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| Sujet: Re: Elenore - « you're my pride and joy, et cetera » (ec) | |
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| | | | Elenore - « you're my pride and joy, et cetera » (ec) | |
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