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| she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. Dim 4 Jan - 2:09 | |
| Je l'avais sentie, de l'intérieur. Sa peau avait une odeur particulière. Celle des fleurs; jasmin, lila, rose .. Un véritable bouquet de senteurs auquel il m'était difficile de résister. Je l'aurais reconnu entre tous; cet arôme si envoûtant. C'était comme si sa peau m'appelait à elle; elle n'avait de cesse de me tenter. Alors j'avais suivis l'odeur aux arômes fleuris; déambulant à travers les couloirs; avide de la sentir de plus près, au plus profond. J'inspirais profondément, m'enivrant presque. Je me déplaçais avec une agilité féline; n'effleurant personne dans ma course. Mes pas me menèrent au parc; ensoleillé malgré le frois hivernal que je devinais par l'accoutrement des élèves, la plupart emmitouflés dans leur large cape, leur cou; dans lequel je devinais leur sang s'agiter en pulsions régulières, protégé par d'épaisses écharpes. Mes yeux la trouvèrent instantanément, comme attirés vers elle d'une façon irrémédiable. Cela n'avait néanmoins rien d'étonnant, comment une vélane ne pourrait-elle attirer les regards ? Je me rendais rapidement compte que je n'étais pas le seul à la fixer. Ses longs cheveux blonds, semblant danser au gré du vent, son visage diaphane - presque aussi pâle que le mien - rôsie à des endroits où le vent le caressait de sa brise légère, avaient pour effet d'hypnotiser littéralement les hommes passant aux alentours. Ils ralentissaient subitement leur course lorsqu'ils la croisaient, ne pouvant résister à l'envie brûlante de la regarder. C'était tout un spectacle de les regarder. Ils semblaient lui faire la cour, silencieusement, de loin, ou en tentant de se rendre intéressants de quelque manière que ce soit. A leur plus grand malheur, rien de ce qu'ils faisaient ne tirait la belle vélane de sa lecture. Elle devait bien sentir leurs regards sur elle mais n'en semblait pas pour le moins gênée. Sans doute avait-elle l'habitude. Ce désir brûlant de la conquérir, elle devait le sentir en chacun, gênant, comme un viol. Devait-elle se faire violence pour tenter d'en faire abstraction ou cela était-il simplement devenu un automatisme ? Je perçus des chuchotements. Des voix féminimes, dédaigneuses. Cela ne m'étonna pas non plus. Les femmes réagissaient violemment lorsqu'elles croisaient une vélane. Cette dernière était ce qu'elles ne seraient jamais; la perfection. Elle envoûtait et les rendait, elles, invisibles aux yeux des mâles.
Je me surpris à émettre un grognement déppréciatif. J'avançais vers la lumière, et mon corps, peu couvert, se mit à irradier, comme s'il avait été constellé de millier de petites étoiles. Un cri de stupeur me tira de ma comptenplation de la vélane et je posais mon regard lagon sur la jeune sorcière qui avait posé une main sur sa bouche. Sans doute n'avait-elle jamais vu ce phénomène de ces propres yeux. Elle s'avança vers moi; visiblement gênée et sur le point de me poser une question qui semblait lui brûler les lèvres. Elle était minuscule et frêle comme un roseau. De larges boucles rousses encadraient son visage et donnaient un contraste saisissant à ses grands yeux verts en amande. Si la vélane n'avait pas été dans les parages, la jeune sorcière aurait pu être belle. Sur le moment, elle n'était que banale. Elle leva les yeux vers moi et bafouilla.
SORCIERE : excuse-moi .. je .. je peux toucher ? demanda-t-elle en désignant un de mes bras nu.
J'aquiesçais du menton, enfonçant mes prunelles dans les siennes. Son doigts effleura ma peau et elle hocqueta de surprise en en constatant la dureté et la froideur. Un sourire timide barra son visage et elle fila en vitesse, rejoignant ses amis qui n'attendirent pas qu'elle soit à leur côté pour la harceler de questions. Je haussais les épaules. En me retournant vers la vélane, je remarquais qu'elle me fixais. Le cri avait du attirer son attention. Elle me sourit et referma avec grâce son livre. Elle ne bougea cependant pas; me donnant l'air d'être une statue taillée dans une pierre précieuse. Ses yeux; d'un bleu profond, s'ancrèrent dans mes iris et me fit signe d'approcher. J'hésitais un instant. Je détestais me retrouver à ses côtés, si proche d'elle qu'il aurait simplement fallut que je me déplace de quelques centimètres pour que mon désir prenne le pas sur ma raison. Elle était si désirable. Je m'approchais d'elle, et prenais place sur le banc, gardant une distance raisonnable entre son corps et le mien. Je me faisais violence, fermant mon visage à toute émotions - ce qui n'était pas d'une difficulté aberrante - , pour ne pas laisser mes pulsions l'emporter. Les hommes l'aimaient pour sa beauté; ce qui n'était pas mon cas et je me devais de le lui faire sentir. J'imaginais aisément son état d'esprit. Frustrée sans doute, que ses charmes ne fonctionnent pas sur moi. Je ne souhaitais pas qu'elle m'imagine comme le commun des mortels et ce que je souhaitais par dessus tout, c'était lui montrer qu'elle n'était pas simplement belle; que tout en elle - faisant abstraction de sa beauté - était désirable. Le malheur était que personne n'en prenait conscience; pas même elle.
ISAAC : Bonjour Autumn. dis-je, froid et distant comme à mon habitude. |
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| Sujet: Re: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. Dim 4 Jan - 14:34 | |
| Le vent caresse ma peau. Le vent souffle dans mes cheveux. Le vent est froid. Mais je ne le sens pas. Ma peau brûle. Le vent me brûle. Le vent m'emporte. Je me laisse porter. Je suis la direction du vent les yeux fermés sans me poser de questions. Je sens les regards qui glissent sur moi. J'entends des murmures mais je ne les écoute pas. J'aime ce qu'il se passe autour de moi mais je n'y fais pas attention. Je n'y fais plus attention. Je m'y suis habituée avec le temps. Et j'ai commencé à aimer ça. Le silence se fait là où je passe. Et une fois partie les murmures recommencent. Je souris de mon sourire charmeur et détestable. Je marche de la démarche que tout le monde connait par coeur. Que tout le monde observe. Que toutes les filles envient. Mes cheveux ors ondulent en suivant les mouvements de mon corps. Corps que tous désirent. Je sais parfaitement que j'incarne la perfection. L'arrogance se lit sur mon visage. Les gens disent de moi que je suis la pire de toutes. Celles qui aurait du être à Serpentard. Mais ils ne savent pas qui je suis. Personne ne sait qui je suis. Je suis et reste un mystère. Longtemps j'ai cru être cette personne. Cette personne qui n'était pas à sa place. Cette personne forte et prétentieuse. Mais je me suis rendue compte que je suis une fleur fragile comme l'a dit le Choixpeau. Je ne suis pas la personne que je croyais être. Mais je montre cette image de moi. Et peu de personnes savent ce qu'il se cache sous ma carapace. Assise sur un banc, mes yeux fixent le livre ouvert sur mes genoux. Les fleurs du mal. Qui pourrait penser qu'une sorcière comme moi s'intéresse à la poésie moldue ?
Un cri me fait sortir de ma lecture. Je lève les yeux vers une sorcière rousse qui s'approche de la seule personne qui m'est indifférente. La seule personne que je veux. Ses bras nus semblent briller au soleil. Ses cheveux blonds volent autour de son visage. Et moi je fixe la scène en me mordant la lèvre. Je jalouse cette fille qui touche cette peau que je n'ai jamais touchée. Je jalouse cette fille qui lui parle. Je le regarde. Il me regarde. Et je ferme mon livre. Je souris et mes yeux semblent te demander de venir. Je veux le sentir près de moi. Je veux sentir son odeur. Je veux lui parler, le regarder. Mais je sais qu'il va être froid et distant. Et que sa froideur me fera mal. Que je devrai supporter cette douleur. Il s'assied à mes côtés. Mais il ne fait pas comme une personne normale aurait fait. Il laisse de la distance entre nos corps. Une trop grande distance. Je ferai n'importe quoi pour qu'il me regarde comme les autres. Je ferai n'importe quoi pour qu'il ait envie de moi. Je ferai n'importe quoi pour qu'il soit mien. Et c'est sûrement parce qu'il est le seul a être indifférent que je le veux. C'est un défi. Et un défi de taille. Mais peut-être est-il plus qu'un défi. Je ne sais pas.
ISAAC :« Bonjour Autumn »
Un simple bonjour. Que dois-je répondre à ça ? Mes prunelles s'ancrent dans les siennes. Mes yeux lui disent tout ce que je voudrais qu'il fasse. Je voudrais sentir sa peau contre la mienne et mes lèvres contre les siennes. Je me dis que je dois être pitoyable à l'implorer du regard. Alors je reprends mon visage arrogant et charmeur. Mais il est déjà trop tard. Il a vu cet autre regard.
AUTUMN :« Bonjour Isaac. »
Ma voix n'est pas très accueillante. Je voulais qu'il vienne et maintenant je veux qu'il parte. Je me mets à le détester parce que je voudrais qu'il soit comme les autres. Mais en même temps je voudrais qu'il soit différent. Je ne sais pas ce que je veux. Mais je sais bien que je le veux. |
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| Sujet: Re: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. Dim 4 Jan - 18:26 | |
| Ses prunelles; d'un bleu sombre, profond; s'ancrent dans les miennes. Je cache ma stupeur, mon visage impassible fixant le sien. Ce regard. Combien de fois l'ai-je surpris sur son visage ? Pourtant, il me faisait toujours ce même effet. Il brûlait, ardent comme la braise. Son désir est puissant et se cogne à ma peau qui reste fermée, cloisonnée à tout sentiment. Elle me supplie, ses pupilles dessinant sous mes yeux son envie. Celle de m'effleurer, de me toucher. Son souffle est heurté, imperceptible pour une oreille humaine. Son coeur bat, plus rapidement qu'auparavant. J'imagine ses fantasmes, encombrant son esprit, l'empêchant de réfléchir raisonnablement. Mon regard se fait soudain plus dur et je la sens se raidir. Son visage s'empare alors d'un nouveau masque; celui que tout le monde lui connait à Poudlard. Arrogante vélane, jouant de ses charmes. Ce masque ne lui va pas. S'en rend-t-elle compte; peut-elle le lire dans mes yeux qui se gèlent face à cette nouvelle attitude ? Et, pense-t-elle raisonnablement pouvoir me berner, moi ? Mes lèvres s'étirent en un sourire cynique; presque hautain. Moi aussi je pouvais rentrer dans son jeu, arborer avec aisance un masque lorsque je me trouvais à ses côtés.
AUTUMN : Bonjour Isaac.
Sa voix est glaciale, ne m'accueillant pas réellement comme je l'avais pensé. Une brise vint faire danser ses boucles d'or, amenant vers moi leur arôme fleuri, auquel il m'était si difficile de résister. La formule d'Edyard me guérissait de toute soif, épenchant mes désir envers le sang humain. Et c'était une autre soif; bien différente; qui m'attirait irrémédiablement vers Autumn. Un désir incontrôlable, humain. Je détestais sa présence; je détestais l'emprise qu'elle avait sur moi. C'était comme être impuissant, mais comment ne pouvait-on l'être face à une beauté pareille .. Sa peau rôsie sous l'effet du vent, son arôme délicieux duquel j'étais certain de n'être jamais délécté. Mais plus que ça encore; son esprit, son intelligence, sa force. Je pouvais la sentir en moi, puissante et hypnotique. Quel humain n'aurait pu céder au regard suppliant qu'elle m'avait lancé quelques minutes auparavant ? Et là était ma force. Je n'étais pas un simple mortel se laissant contrôler par ses plus bas désirs. Je voyais au delà, ce qui me permettait de me contrôler. Je baissais le regard vers l'épais livre qu'elle tenait entre ses longs doigts effilés. 'Les Fleurs du Mal'. Baudelaire ? Cependant, rien ne m'étonnait plus de la part de la jeune pousouffle. Elle était d'une intelligence rare; chose qu'aucun mâle ne semblait remarquer, moi mis à part. Je tendais la main pour saisir le recueil et mes doigts effleurèrent les siens. Cela sembla durer de longues secondes. Ce fut comme une décharge éléctrique et un feu nouveau se mit à brûler en moi, tel un incendie ravageur. Agrippant le livre, je retirais ma main. Le tout avait durer un quart de seconde; ce qui avait été assez pour me faire flancher. Avait-elle sentit l'hésitation qui été née en moi, brièvement ? Cette envie si soudaine que j'avais eu de saisir ses poignets, d'entrelacer mes doigts avec les siens, de l'attirer vers moi, mes lèvres brûlant d'un désir avide ? Je n'en étais pas certain. Me décalant d'encore quelques millimètres, j'entrepris d'ouvrir le recueil où Autumn avait interrompu sa lecture. Ce fut un sourire, ironique, qui accompagna ma découverte. Le dernier poème qu'elle avait lu était 'femmes damnées'. La visée principal de ce texte étant, pour Baudelaire, d'extraire la beauté du 'Mal'. Les femmes étaient pour lui considérées comme des êtres de souffrance, emplient d'un désir inassouvi dans l'acte sexuel même. Je posais mes yeux sur la vélane. Je ne pus retenir un sourire, un vrai.
ISAAC : Te sens-tu concernée par ce poème ?
Je marquais une pause, regardant autour de nous. De nombreux regards se posaient sur elle, ainsi que sur moi. M'enviaient-ils d'être aussi proche d'elle à ce moment précis. Enviaient-ils se regard qu'elle me lançait, auquel ils n'auraient sans doute jamais droit. Je reposais mes iris sur son visage diaphane et arquait un sourcil.
ISAAC : Pourtant, il y a bien des hommes; je désignais les mâles aux environs; qui souhaiteraient être l'objet de tous tes désirs et tes fantasmes inassouvis. Ton statut de vélane est-il une souffrance à tes yeux ? Pas mal de sorcières se damneraient - c'est le cas de le dire - pour être à ta place .. ma belle.
Le dernier fut comme soufflé. Sans m'en rendre compte je m'étais rapproché d'elle, si discrètement que même elle ne s'en était pas rendu compte sur le cou. Mon haleine aux arômes fruités vint chatouiller ses narines et je la vis s'empourprer légèrement. J'étais si près à présent. Je n'avais qu'à tendre mes lèvres pour que les siennes les saisissent, assouvant leur fantasme le plus récurrent. Conscient de la gêne que j'occasionnais; aussi bien à elle qu'à moi-même, je me redressais, reprenant nonchalement ma place initiale. |
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| Sujet: Re: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. Lun 5 Jan - 17:29 | |
| Pourquoi est-il si loin de moi ? Pourquoi me regarde-t-il comme ça ? Jamais encore je n’avais vu de regard si glacial. Pourquoi ne m’aime-t-il pas ? Je voudrais caresser de mes mains son corps entier. Poser ma tête sur son torse musclé. Je voudrais entendre nos cœurs battre à l’unisson et goûter à ses lèvres si désirables. J’aimerais passer ma main dans ses cheveux dorés et en respirer l’odeur. Je voudrais sentir sa peau sur la mienne. Mais ce ne sont que des fantasmes. De petits fantasmes comparés à tout ce que j’ai en tête. Les rêves deviennent rarement réalité. Les rêves font mal. Il est un rêve, il me fait mal. Son regard se pose sur mon livre sans étonnement. Il me connaît plus que les autres sans que j’aie eu à me dévoiler. Il me connaît plus que ce que je ne veux. Sa main s’avance pour prendre le livre mais touche la mienne un instant. Un court instant que semble durer longtemps. Trop longtemps. Mon cœur s’emballe et je le sens. Mes joues rosissent. J’ai chaud. Notre premier contact physique. Ma main chaude et électrique. La sienne d’une grande froideur. Je la regarde s’éloigner à regrets. Il y avait quelque chose de différent en lui. Comme si il avait eu les mêmes envies que moi. Mais il s’éloigne. Encore. Je ne comprends pas. Je ne le comprends pas. Je replonge mon regard dans le sien pour revoir l’éclat que j’avais lu lors de notre contact. Mais il n’y est plus. Son regard est dénué de toute expression. Et il me sourit. D’un sourire qu’il ne m’a jamais fait. D’un sourire que je ne lui connaissais pas.
ISAAC : « Te sens-tu concernée par ce poème ? » « Pourtant, il y a bien des hommes qui souhaiteraient être l'objet de tous tes désirs et tes fantasmes inassouvis. Ton statut de vélane est-il une souffrance à tes yeux ? Pas mal de sorcières se damneraient - c'est le cas de le dire - pour être à ta place... ma belle. »
Ma belle. Il s’approche. Je sens son souffle sur mon visage. Son souffle que je respire. Le rouge monte à mes joues une nouvelle fois. Une fois de trop. Mes yeux lui demandent de s’approcher encore plus. Mais ça a pour effet de le faire reculer. J'ai l'impression qu'il joue avec moi. Qu'il joue avec mes sentiments. Mais je ne sais pas. Je suis perdue dans mes pensées. Je réfléchis. A tout. A ses questions. Trop de questions auxquelles je dois répondre. Trop de questions auxquelles je ne saurai répondre. Je n’en connais les réponses. Est-ce que je me sens concernée par ce poème ? Peu être pas. Peut-être un peu. Des fantasmes inassouvis j’en ai. Mais ces fantasmes ne concernent qu’une personne. Et cette personne est en face de moi. Je ne veux réaliser ces fantasmes qu’avec lui. Avec lui seul. C’est depuis peu que des fantasmes sexuels sont réapparus en moi. Car depuis le fameux jour où tout a changé je n’en avais plus eu. Le sexe est devenu pour moi une souffrance qui me rappellerait sans cesse cette nuit. Si mon statut est une souffrance à mes yeux ? J’ai toujours pensé aimer ce statut. Mais je ne sais pas. Peut-être cela me dérange un peu. Pourtant j’aime ces regards qui glissent sur moi. J’aime ces murmures. J’aime cette attention que l’on me porte. Et il me semble ne pas pouvoir vivre sans. Mais peut-être que si je n’étais pas une vélane n’aurais-je pas subi ce que j’ai eu a subir. Peut-être que tout cela ne serait pas arrivé. Peut-être…
AUTUMN : « Que penses-tu de moi Isaac ? N’arrives-tu pas à trouver des réponses à tes questions ? Je t’intéresse donc autant ? »
Et je m’approche. Juste un peu. Pour sentir la chaleur qui émane de lui. Pour sentir son odeur une nouvelle fois. Je ne veux plus m’éloigner de lui. Je ne veux plus qu’il recule. Mes yeux s'ancrent dans les siens. Une nouvelle fois. Plus intensément à chaque regard. Il ne veulent plus s'en détacher. Mes yeux se perdent dans les siens. Et il voudraient rester perdus à jamais. Si seulement ils pouvaient.. |
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| Sujet: Re: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. Mer 7 Jan - 19:56 | |
| Quand cesserait-elle de me fixer ainsi. Il était intolérable qu'elle ne veuille que moi. Intolérable que ce soit le seul de ses souhaits que je ne puisse réaliser. Elle me suppliait littéralement du regard. Ses iris s'ancraient dans les miennes, avides de croiser mon regard. Mais je m'y refusait. Je savais pertinemment que je ne pourrais lui résister. J'avais frôlé ce que je considérais comme une catastrophe quelques secondes auparavant. Je ne devais pas céder à ce que je ressentais comme de simples et basses pulsions humaines. A dire vrai, j'étais sans doute orgueilleux, refusant de me considérer comme tous ces autres mâles qui tombaient tous aux pieds de la superbe vélane. Et ça, je devais bien me l'avouer, c'était un sentiment purement humain. Mon regard se perdit au loin, scrutant les alentours. Une nouvelle brise fit s'envoler les cheveux d'Autumn et ce fut comme un incendie qui se déclencha au creux de mon estomac, brûlant avec force l'intérieur de mon corps, léchant ma chair de ses flammes douloureuses. Mon visage auparavant impassible se déforma par la surprise. Je ne m'étais jamais cru capable de ressentir quoique ce soit de vrai, de palpable, depuis ma transformation. Comme si le fait d'être devenu vampire m'empêchait de faire preuve de compassion ou d'amour. Cette nouvelle, je l'accueillis avec doute et incompréhension. Ressentais-je vraiment quelque chose ou était-ce l'effet qu'elle produisait sur chacun, comme une sorte de pouvoir qui lui permettait d'envoûter quiconque s'approchait d'elle de trop près ? C'était fort, presque insoutenable. J'avais l'envie irrésistible de m'approcher, d'agripper ses cheveux, passer mon index sur chaque courbe de son corps, sentir son haleine chaude et sucrée caresser ma peau marmoréenne.
AUTUMN : Que penses-tu de moi Isaac ? N’arrives-tu pas à trouver des réponses à tes questions ? Je t’intéresse donc autant ?
Elle me tira de mes réflexions et je la sentis s'approcher. Mais, c'était sans grand étonnement que je me rendis compte que je ne pouvais me décaler plus. Mon corps refusait de bouger malgré les ordres que lui donnait mon cerveau. J'avais la terrible impression d'être pétrifié et j'avais envie de m'enfuir, de courir aussi loin que je le pouvais. Était-ce plus pour la protéger elle que moi ? Je n'en savais rien. Malgré tout, j'étais certain que faillir, là, maintenant, ne serait bon pour aucun de nous deux. J'avais connaissance de ses sentiments, ils m'étaient palpables, clairs et, même si j'avais envie de leur répondre en me laissant envahir par les miens, ma raison me dictait d'agir autrement. Je baissais le regard vers elle; me jetant de moi-même dans la gueule du loup. Encore une fois, son regard d'un bleu pur s'enfonça dans le mien avec une intensité plus forte qu'auparavant. Il m'appelait, son corps m'appelait à elle mais je résistais. Je déglutis, bien que cela ne m'était pas indispensable et je fus surpris en me rendant compte que ma respiration était plus haletante, presque heurtée, tant par le doute que provoquait en moi cette sensation que par la passion que partageaient les iris d'Autumn avec les miens. J'espérais simplement qu'elle ne s'en rendait pas compte; ce qui me parut impossible vu l'attention qu'elle me portait à l'instant présent. Repensant à sa question, mes lèvres s'étirèrent en un sourire sincère mais étroit, légèrement en biais.
ISAAC : Ce que je pense, tu n'es sûrement pas prête à l'entendre et bien loin de moi est l'idée de te blesser.
Je me retournais, de tout mon long, me plaçant à califourchon sur le banc. Je plaquais mes mains sur le marbre froid qui me sembla tiède au toucher. J'inspirais profondément, ne quittant pas Autumn du regard. Quelles conclusions tirerait-elle de ma réponse. La prendrait-elle comme un affront, comme pure méchanceté ? Bien que cette idée la pousserait sûrement à s'éloigner de moi, je ne désirais étrangement pas qu'elle le prenne de cette façon. Plus elle s'approchait moins je souhaitais la voir s'éloigner.
ISAAC : Et oui, tu m'intéresses. conclus-je dans un petit rire. Est-ce si étrange à accepter ? A dire vrai, tu es différente des autres par bien des points et il n'est pas aussi aisé de comprendre ton esprit que le leur. Si j'étais indifférent à tout cela, crois-tu que je serais là ? demandais-je en souriant.
Et, soudainement, je me laissais aller à un geste qui n'aurait jamais du être. Ma main se déplaça avec vivacité, attrapant agilement une de ses mèches blondes qui dansaient au gré du vent. Je la gardais une seconde entre mes doigts, appréciant la texture puis la plaçait avec douceur derrière son oreille. Je la vis s'empourprer et cette image fut la plus mignonne que j'avais vue de la journée. Ses yeux se baissèrent de gêne et je sentis les battements de son cœur accélérer imperceptiblement. Je me raclais la gorge, laissant retomber mon bras sur le banc.
ISAAC ; Une vélane ne devrait-elle pas être habituée à ce genre de gestes affectueux de la part des mâles ? demandais-je avec amusement. |
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| Sujet: Re: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. Jeu 8 Jan - 20:30 | |
| Tu évites mon regard. Tes yeux semblent s’éloigner à chaque fois. Comme si ils ne voulaient pas des miens. Mais pourquoi ? Pourquoi ne veux-tu pas de moi ? Pourquoi ne laisses-tu pas mon regard vagabonder dans le tien ? Je ne comprends pas parce qu’il m’arrive de voir quelque chose de différent chez toi. Autre que de la froideur à mon égard. Je sens que ta respiration a changé. Comme si tu me cachais quelque chose. Comme si tu ressentais quelque chose. Mais je n’ose croire à cette pensée qui m’effleure l’esprit. Cette pensée qui ne me ferait que plus mal si je me mettais à y croire. Alors je laisse les pires pensées s’infiltrer dans ma tête. Et tous mes espoirs s’envolent. Et je n’ose plus te regarder. Par peur de revoir ton regard froid. Par peur de ce que je ressens à chaque fois que mes iris se posent sur les tiens. Par peur de ce que je serai capable de faire si je continue d’être à tes côtés. Il me serait plus simple de partir. Mais je ne veux pas. Je veux rester près de toi. Et continuer d’admirer la pâleur de ta peau. Continuer d’imaginer ton corps glacé contre le mien. Être à tes côtés me rend fragile. Encore plus fragile que ce que je ne suis déjà. Il m’est impossible de cacher mes sentiments. Il m’est impossible d’être cette fille arrogante. Tu le vois de toute façon, à quoi cela sert-il de me cacher…
ISAAC : Ce que je pense, tu n'es sûrement pas prête à l'entendre et bien loin de moi est l'idée de te blesser.
Je ne dis rien. Tu as peut-être raison. Tu as sûrement raison. Je n’ai pas envie que tu me le dises. Que tu le penses me suffit. Mais cela ne me blesserait pas, je le sais. De toi je peux tout entendre. Peut-être pas tout mais ça oui. Tu es un des seuls à savoir qui je suis vraiment et c’est peut-être pour cela que j’éprouve quelque chose de fort à ton égard. Oui… Peut-être. Je ne sais pas pourquoi je sens mon cœur s’accélérer avec toi et pas avec un autre. Peut-être aussi parce que tu es différent. Parce que tu étais indifférent. Parce que tu ne me regardais pas comme les autres. Parce qu tu es un Eternel…
ISAAC : Et oui, tu m'intéresses. Est-ce si étrange à accepter ? A dire vrai, tu es différente des autres par bien des points et il n'est pas aussi aisé de comprendre ton esprit que le leur. Si j'étais indifférent à tout cela, crois-tu que je serais là ?
Je respire difficilement. Tu n’étais donc pas vraiment indifférent. Je n’osais pas y croire. Pas y penser. Et maintenant tu me le dis. Je ne sais pas quoi faire. Je lève les yeux lentement. Et je vois ta main avancer vers mon visage. Et je te sens qui prends une de mes mèches blondes entre tes doigts. Et je sens tes doigts frôler mon oreille tandis que tu replaces ma mèche. Je m’empourpre encore une fois. Je baisse les yeux et les battements de mon cœur deviennent de plus en plus rapides. Je m’en veux. Je montre trop vite mes sentiments avec toi. Je voudrais tout garder pour moi. Je voudrais que tu ne saches pas. Et tu as l’air amusé. Moi cela ne m’amuse pas.
ISAAC : Une vélane ne devrait-elle pas être habituée à ce genre de gestes affectueux de la part des mâles ?
AUTUMN : J’y suis habituée… mais pas encore avec certaines personnes. Certaines personnes plus que d’autres.
Le soleil se découvre quelques secondes. Quelques secondes où je regarde ta peau briller avec admiration. Je me rapproche encore un peu. Petit à petit. Mes yeux fixent ta peau avec intérêt. Je voudrais passer mes doigts avec délicatesse sur ta peau étoilée. Mais je sens les regards sur nous. Sur toi parce que ta peau attire l’attention de tous. Sur moi parce que j’attire les regards en permanence. Et sur nous parce qu’ils remarquent la courte distance qui nous sépare. Le soleil s’en va. Ta peau brillante avec. Et je continue d’approcher mon visage du tien. Attirée comme par un aimant. Je m'arrête juste avant d'aller trop loin. Me rendant compte de ce que je fais. Quand je suis avec toi c'est simple, je ne sais plus me contrôler. Mon corps entier te veut. Mon corps entier te demande. Il n'attend plus que toi. Moi je ne sais pas ce que je dois faire. Comment je dois agir. Alors je pose juste ma main sur ton bras nu et la laisse glisser avec douceur. Ta froideur m'envahit et cette froideur est tellement agréable que je laisse ma main là où elle est. Je voudrais qu'elle y reste encore et encore. |
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| Sujet: Re: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. Lun 12 Jan - 8:39 | |
| Tout semblait soudain si facile. Je n'avais pas eu peur de l'effleurer, de la toucher. J'avais encore sous les doigts la texture soyeuse de ses cheveux, comme impregnée. Je voudrais recommencer, laisser mes doigts se promener dans la cascade de ses cheveux, parcourir sa peau là où elle rougit par la gêne. Elle est tout ce que je désire, ce que tout le monde désire. Un désir que je n'avais plus connu depuis si longtemps que je n'étais pas certain que tout cela soit réel. Elle enflammait mon être; elle était la pyromane qui incendiait mon coeur. En était-elle consciente ? J'en doutais. Tous les moyens que j'avais mis en oeuvre pour sembler froid lors de nos rencontres devaient avoir portés leurs fruits. Pourtant, cela la poussait à m'approcher alors que ç'aurait dû l'éloigner, l'éloigner de moi. Elle m'empêchait d'être raisonnable.
AUTUMN : J’y suis habituée… mais pas encore avec certaines personnes. Certaines personnes plus que d’autres.
Je ne pus réprimer un sourire. Ainsi, je ne l'avais pas habituée à ce genre de gestes tendres. Et je ne devais pas le faire. Simplement, je ne pouvais m'en empêcher. Je souhaitais qu'elle s'éloigne, mais si elle s'éloignait pour de bon, si elle m'oubliait et passait à autre chose, serais-je capable de la laisser faire ? J'en doutais. L'amour que je lui portais était paradoxal. Je ne savais pas ce que je voulais. J'avais en horreur mon propre égoïsme, celui qui me dictait de la garder pour moi, rien que pour moi. Le soleil se découvrir, et mes membres nus se mirent à miroiter. Je baissais le regard sur ma peau étoilée mais je la sentis s'approcher et relevais alors soudainement la tête. Nos visages n'étaient séparés que de quelques centimètres. Je sentis sa main, chaude, glisser le long de mon bras. Je sursautais, imperceptiblement puis plongeais mes iris lagon dans les siennes. Nous étions si proches que je n'aurais eu qu'à tendre mes lèvres pour qu'elle touchent les siennes. Cette idée provoqua en moi un tas de réactions inconnues. L'appréhension, la passion, l'envie irrésistible d'essayer, juste pour voir. Sa main était encore posé sur mon avant-bras, et elle me fixait, inlassablement. Mon coeur, s'il avait encore pu, aurait battu la chamade, si fort qu'elle aurait été en mesure de l'entendre. J'étais tiraillé. Pouvais-je raisonnablement laisser mes pulsions l'emporter. SI c'était le cas, la raison n'aurait plus rien à faire là. Je me laisserais totalement emporter par la passion, le désir. Etait-ce bien ? Je voulais fuir, mais mes jambes restaient bloquées, tout mon corps semblait statufié face à cette beauté innocente. J'inhalais, m'enivrant une nouvelle fois de son parfum sucré, arôme dont j'étais certain de ne plus pouvoir me passer désormais. Elle était devenue, en si peu de temps, ma drogue. Il me fallait, chaque jour, une injection d'héroïne, un petit peu d'Autumn d'Orsay en moi. Cela signifiait-il que je l'aimais, d'un amour vrai et sincère ? Soudain, ma main s'abattit sur le poignet d'Autumn et je resserais mon emprise, contrôlant ma force, n'ayant aucune envie de la blesser. De mon index, je caressais sa peau diaphane puis je le soulevais, l'empêchant de me toucher. Je serrais son propre poignet contre sa hanche.
ISAAC : Ce n'est pas ..
Une brise, plus forte que les précedentes, fit s'envoler les mèches or qui encadraient son visage. Son arôme me parvint, plus fort, encore plus envoûtant que toutes les autres fois. Je relâchais son poignet, laissant retomber sa main sur le banc. Je serrais les dents alors que son odeur m'impregnait tout entier. Je fermais les yeux, tentant de me ressaisir. Sans résultat. Sous mes paupière closes, je ne voyais que son visage se dessiner, ses yeux d'un bleu profond me fixer, me supplier. Je déglutis et le rouvrit pour faire face à ce même regard. C'était intolérable d'être là, face à elle, et de me résoudre à ne rien faire. Je ne me souvenais même plus pour quelle raison je luttais contre mes sentiments. De l'autre côté du parc, je sentais les regards dirigés vers nous. J'en fis abstraction, et soudainement, il n'y eut plus qu'Autumn et moi. Que nous deux, assis sur ce banc. Mon regard se baissa sur ses lèvres roses et rebondies. Elles me tentaient, que jamais rien ne l'avait fait auparavant. Quel goût avaient-elles, étaient-elles aussi douce que l'était la peau de la jeune vélane. Je me rapprochais, sans m'en rendre compte, comme en transe. Mes mains encadrèrent le visage d'Autumn, s'attardant, profitant de sa peau. Nos visages étaient trop proches. Si j'avais été dans mon état normal, je me serais automatiquement reculé. Seulement, je ne me contrôlais plus, je n'avais plus peur. C'était un autre sentiment qui avai pris place. Sentiment que je ne pouvais d'écrire. Plus fort que le désir et la passion réunis, plus fort que tout.
ISAAC : J'aimerai juste essayer quelque chose ..
J'inspirais profondément. Elle ne bougeait pas, ses iris étaient plongées dans les miennes, mais je pouvais sentir ses imperceptibles tremblements. L'excitation ? Un sourire barra mon visage et je rapprochais un peu plus mon visage du sien, appréciant l'odeur de sa peau, sa texture sous mes doigts gelés. Mes lèvres rencontrèrent les siennes. Et ce fut comme une explosion au creux de mon estomac, puis tout fut brûlant, comme si de la lave en fusion se déversait dans mes veines. Mes doigts se perdirent dans la masse luisante de ses cheveux et le baiser, d'abord timide, devint passionné. Elle avait attrapé mon visage entre ses fines mains et s'était redressée légèrement, se penchant plus vers moi, désireuse d'en avoir plus. Je laissais mes doigts venir gambader sur sa nuque, appréciant ses sursauts lorsque mes doigts glacés rencontraient sa peau tiède. Nos lèvres ne souhaitaient pas se séparer. Je ne le voulais pas non plus. J'aurais pu rester ainsi durant des heures si je n'avais pas sentis le pouls d'Autumn s'arrêter. Je m'écartais, mettant fin au baiser.
ISAAC : Tu devrais penser à respirer .. lui conseillais-je dans un sourire.
Je posais mon regard brûlant sur elle. Avais-je fait le bon choix ? N'était-il pas trop tôt, ou même trop tard ? Ma réaction n'avait été dictée que par mes pulsions et ce nouveau sentiments qui était né en moi quelques secondes auparavant me donnait à réflexion.. Qu'était-ce ? Autumn me rendait fou, j'étais fou à lier. Je ne pouvais pas compter sur ma raison lorsque je me trouvais à ses côtés. Je me décalais légèrement, sans pour autant m'éloigner. Je posais mon regard sur un groupe d'élèves qui nous fixaient, ébahis. Leur réaction me fit rire. Mon rire, harmonieux, comme une mélodie, résonna autour de nous alors que je reposais mon regard ardent sur Autumn. |
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| Sujet: Re: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. Jeu 15 Jan - 18:39 | |
| Mes iris azurs plongés dans les siens il me sembla que cela faisait des heures entières que nous étions assis à nous regarder. Ma main tiède toujours sur son bras glacé. Et mes yeux le suppliant du regard de m’embrasser. Je voulais goûter à ses lèvres dont la saveur m’était encore inconnue. Je voulais qu’il rapproche son visage du mien. Je voulais qu’il touche ma peau de ses doigts glacés. Je voulais qu’il embrasse chaque parcelle de mon corps. Je voulais être sienne. Et je ne pensais plus qu’à ça. Qu’à lui. Il m’empêchait de respirer normalement. De penser normalement. De réagir normalement. Sa main forte et glaciale serra mon poignet, caressant ma peau avec douceur. Mon cœur n’en pouvait plus. Ca en devenait insupportable. Chaque battement devenait de plus en plus rapide. De plus en plus fort. Plus il me touchait plus il me rendait folle. Jouait-il avec moi ? Ou bien m’aimait-il un peu quand même ? Je ne le comprenais pas. Lui qui d’habitude était si froid et distant devenait différent. Mais cette différence me plaisait. Tout chez lui me plaisait. Même sa froideur et son orgueil.
ISAAC ; « Ce n'est pas .. »
Et puis le vent. Le vent faisant envoler mes boucles dorées. Le vent caressant ma peau. Et mon poignet qui retombait sur le banc. J’ai vu ses yeux se baisser sur mes lèvres avec envie. Et pour la première fois j’y ai cru. J’ai cru à ce baiser qui allait peut-être arriver. J’ai cru à lui et à moi. A nous. A cet amour trop compliqué. Et une fois ses mains sur mon visage je ne me suis plus posée de questions. Ses doigts d’un froid incroyable glissaient sur mes joues. Plus rien ne comptait. Le temps semblait s’arrêter et il n’y avait plus que lui, moi et ses mains sur ma peau. Mes prunelles se perdaient à tout jamais dans ses yeux. Pour ne plus jamais en sortir.
ISAAC ; « J'aimerai juste essayer quelque chose.. »
Je ne respirais plus. Attendant ce moment que j’attendais depuis quelques temps. Je tremblais. De peur ; peur de ce que j’allais ressentir, peur de ce qui allait arriver après. Mais aussi d’impatience et d’excitation. Un sourire et il se rapprochait encore. Et ses lèvres glacées rencontrèrent les miennes en un baiser. Le premier baiser. Un baiser timide. Un baiser de débutant. Qui devint vite un baiser ardent. Ses doigts dans mes cheveux puis sur ma nuque. Et moi en appréciant le contact avec surprise. Son visage entre mes mains je me suis légèrement penchée. Je ne me contrôlais plus. Je voulais que ce baiser ne finisse jamais. Je voulais continuer de goûter à ses lèvres. Tellement désireuse que j’en oubliais de respirer. Il mit fin au baiser. S’éloignant de moi. Il était déjà trop loin. De moi. De mon corps. De mes lèvres. Elles qui ne désiraient qu’une seule chose : un autre baiser passionné. Et mon corps qui n’attendait que de nouvelles caresses.
ISAAC ; « Tu devrais penser à respirer.. » AUTUMN ; « Je ne suis pas sûre d’en avoir envie … »
Les élèves qui venaient d’assister à la scène nous fixaient. Stupéfaits. Ils s’étaient arrêtés. Leurs paroles avec. J’avais l’impression que jamais je n’aurai de vie privée. De moments intimes. Et son rire a raisonné. Brisant ce silence pesant. Un rire magnifique que jamais je ne me lasserai d’entendre. Je lui ai souris de mes yeux azurs brûlants. J’ai laissé mes ongles glisser sur la peau de sa main avant de déposer un doux baiser sur ses lèvres.
AUTUMN ; « Je ne sais pas si c’est raisonnable mais j’avais envie de recommencer … Et je ne sais pas si je saurai m’en passer … »
J’avais décidé d’être franche. De ne pas cacher mes sentiments. Je savais très bien qu’il y avait bien plus que du désir dans ce que je ressentais. Mais qu’en était-il de ses sentiments ? Je ne savais pas. J’avais peur. |
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| Sujet: Re: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. Dim 18 Jan - 15:36 | |
| C'était irréel. J'avais l'impression d'avoir été transporté dans une autre dimension, là où le reste du monde n'existait plus. Je n'eus pas besoin d'efforts pour que les chuchotements des élèves alentours s'estompent comme s'ils n'avaient jamais existés. Tout ce qui me parvenait était le souffle heurté d'Autumn qui reprenait peu à peu sa respiration et l'odeur de sa peau qui était restée ancrée dans mes narines. Tous mes sens étaient en alerte mais ne se focalisaient que sur elle. Le monde extérieur n'avait plus d'importance. J'imaginais avec mélancholie l'état dans lequel se serait retrouvé mon coeur si je n'avais jamais changé d'état; s'il battait encore au creux de me cage thoracique. Je supposais également que j'aurais été traversé par toutes sortes d'émotions qui se seraient transformées en sueur, pulsations désordonnées et rouge aux joues. Mais peut-être n'aurais-je pas su apprécier à sa juste valeur la beauté éternelle d'Autumn. Je pouvais voire chacune de ses perfections qui marquaient les traits de son visage. Je pouvais sentir l'odeur sucrée et fleurie de sa peau et ses cheveux; en apprécier tout le panel de fragrances. C'était comme un feu d'artifices au creux de mon estomac, mieux encore. C'était simplement indescriptible. Et elle se rapprocha de moi, ses ongles vagabondant le long de mon bras jusqu'à ma main et ses lèvres rejoignirent les miennes dans un baiser emplit de douceur. Elle y mit fin alors que j'avais souhaité en avoir plus; toujours plus.
AUTUMN : Je ne sais pas si c’est raisonnable mais j’avais envie de recommencer … Et je ne sais pas si je saurai m’en passer …
Cette simple phrase me décrocha un sourire; franc et amusé, bien qu'elle m'effraya légèrement. Si elle ne m'avait pas devançé, je lui aurais sans doute dit la même chose; mais c'était bien plus compliqué qu'elle ne semblait le penser. Tout en elle m'attirait irrémédiablement. J'avais l'impression d'être la terre, tournant autour du resplendissant soleil, sans jamais pouvoir l'atteindre. C'était sans doute stupide de faire ce genre de métaphore puisqu'elle semblait plus qu'encline à commencer une histoire à mes côtés; mais je ne pouvais la laisser faire. Du moins, pas avant d'avoir réglé certains points, pas avant d'avoir réussi à faire mon choix définitif. N'importe qui aurait sans doute désiré ma place; être entouré d'une vélane et d'une vampire, comment pouvais-je m'en plaindre ? Cependant, à l'heure actuelle j'aurais troqué ma place avec n'importe lequel de ces mâles brûlant de désir pour ces deux jeunes femmes, et ce, avec soulagement. C'était cruel; mais j'aurais préféré ne choisir aucune des deux; c'était une tâche trop ardue; mais je ne pouvais me résoudre à les perdre. En perdre une était déjà bien trop; alors les deux .. je ne m'en serais sans doute pas relevé. J'attrapais la main d'Autumn et entrelaçais mes doigts avec les siens. La froideur de ma peau au contact de la sienne la fit légèrement frissonner mais elle ne sembla pas détester ce contact gelé. Je souris et me rapprochais d'elle, de quelques centimètres. Si je me retrouvais de nouveau trop près d'elle, je fondrais littéralement et ne pourrais plus me contrôler. Je posais un regard sur la foule aux alentours, on nous épiait du coin de l'oeil, je lisais en eux des traces de jalousie et de rancoeur, aussi bien destinées à Autumn qu'à moi-même. Cette situation était bien étrange; comment tout cela avait-il commençé ? Comment Autumn avait-elle réussi à m'attirer dans ses filets, moi qui autrefois me refusais à aimer quiconque, pas même Wylhuma. Ce mélange de sentiments qui m'assaillaient lorsque je voyais Autumn signifiait-il que je l'aimais, réellement ? Où était-ce simplement l'effet que les vélanes faisaient sur n'importe quel humain de sexe masculin ? Je n'arrivais pas à y voir clair; mon esprit était embrumé. Je revoyais le visage d'Autumn à quelques milimètres du mien puis revivais notre baiser passionné .. Et quelques fois des images de Wylhuma venait percer les images d'Autumn, avec violence. Mon ventre se noua d'anxiété. L'épisode de cet après-midi ne tarderait pas rapidement à faire le tour du château et à arriver aux oreilles de .. Wylhuma Jaysin Lecter. La plus impulsive et violente vampire qu'il m'ai eu l'occasion de connaitre depuis des siècles. Je reposais mon regard emplit de doute dans celui d'Autumn. Sentait-elle mon anxiété ?
ISAAC : Je ne pense pas que .. Wylhuma va te tuer. soufflais-je en me rapprochant de son oreille.
Malgré tout, je ne pus résister plus longtemps à son odeur envoûtante et laissais glisser mes doigts le long de son cou, jusqu'à enserrer sa nuque de mes larges mains, caressant sa peau soyeuse à l'aide de mes index. Je me penchais et embrassais le creux que formait l'intersection de son épaule avec son cou. Son parfum naturel m'assaillit avec violence et mes lèvres cherchèrent avec avidité ses lèvres avant de revenir couvrir de baisers son cou. Je me redressais et plongeais mes iris azur dans le siens, quasi identiques aux miens.
ISAAC : Je suis en train d'entrainer ta perte, m'esclaffais-je, Ce qui vient de se passer va alimenter durant un moment les conversations, aurevoir le côté mystérieux de notre début de relation.
Je me penchais vers elle en souriant en coin; irrésistible. J'attrapais son menton à l'aide de mon pouce et mon index.
ISAAC : [b]Quoiqu 'il y a encore beaucoup de choses chez toi qui restent un mystère pour moi, sussurais-je. |
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| Sujet: Re: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. Mer 28 Jan - 20:13 | |
| Son sourire. Ses lèvres. Si attirantes. Plus je le regardais et plus je l’aimais. Moins je voulais le quitter. Pourtant je voyais dans ses yeux. Je voyais ce qu’il pensait. Je l’ai vue. Elle. Défiler dans ses beaux yeux. J’ai savait à quoi il pensait. Il devait choisir. Elle ou moi. La vampire ou la vélane. Le sosie ou l’opposé. J’aurais tout fait pour qu’il me choisisse. Moi je ne voulais pas passer pour une gamine prête à toutes les horreurs possibles pour ça. Mais je savais que Wylhuma n’agirait pas comme moi. Je savais qu’elle allait tout faire pour me faire disparaître. Je détruisais leur couple. Leur beau couple. Je rendais leur amour encore plus impossible. Je les éloignais. Et elle me détestait. Pour ça. Parce que je suis une vélane. J’ai baissé les yeux. Je ne voulais pas qu’il voie ma tristesse. Je ne voulais pas qu’il me choisisse par pitié. Je ne voulais pas paraître faible alors que je l’étais. J’ai senti ses doigts s’entremêler avec les miens. Encore une fois je fus surprise par sa froideur alors que j’aurais du y être habituée. Il me semblait que jamais ne m’y habituerais. Et ça me plaisait. Je ne voulais pas m’habituer à lui. A sa froideur. A ses gestes. A ses baisers. Je ne voulais pas que cela devienne la routine. Non, je voulais que chaque jour soit différent. Chaque instant soit unique. Magnifique. Mais je voulais tant de choses qu’il m’était impossible de tout avoir. J’ai relevé mes yeux vers lui. Ses prunelles anxieuses s’ancrant dans les miennes.
ISAAC : « Je ne pense pas que .. Wylhuma va te tuer. » AUTUMN : « Peu m’importe. »
Il n’avait pas besoin de me le dire. Je le savais. Je l’avais su dès le moment où nos lèvres s’étaient rencontrées. Et je le savais déjà bien avant qu’elles ne se rencontrent. Je ne savais pas pourquoi, mais cette phrase me donna confiance. Ses gestes aussi. Ses doigts glissant dans mon cou. Et ses lèvres un peu partout. Je voulais qu’il ne s’arrête pas. Que ses doigts restent éternellement caresser mon cou. Que ses lèvres embrassent à jamais les miennes. Et ne jamais retirer mes iris des siens. Seulement tout a une fin.
ISAAC : « Je suis en train d'entrainer ta perte; Ce qui vient de se passer va alimenter durant un moment les conversations, aurevoir le côté mystérieux de notre début de relation. » AUTUMN : « Nous entraînons notre perte. Et j’aime beaucoup ça. Si tu savais comme il est difficile de garder ses secrets lorsque tous les regards sont tournés vers toi. »
Son sourire s’étira. Un sourire auquel je ne pouvais résister. Mon menton entre ses doigts. Nos visages se rapprochant l’un de l’autre. J’ai vu ses lèvres bouger. Lentement. J’ai entendu ses paroles. Sans en comprendre le sens. Sans chercher à comprendre. Je ne voulais pas comprendre. Je fixais ses lèvres sans me lasser. Et je les ai embrassées. Une nouvelle fois. C’était plus intense. Plus passionné. Mes doigts vagabondant dans ses cheveux ors. Mes ongles caressant sa peau avec douceur. Je ne pouvais pas m’arrêter. Je n’en avais pas la force. Ni l’envie. Jusqu’à ce qu’une pensée me traverse l’esprit. Je me suis arrêtée. D’un seul coup. J’ai vu la surprise dans ses yeux. Il ne s’y attendait pas. Et moi non plus.
AUTUMN : « Je veux savoir qui tu vas choisir. Je veux savoir si ce sera elle ou moi. Car si c’est elle, je ne veux pas perdre mon temps pour rien. Je ne veux pas avoir de faux espoirs. »
Un changement d’attitude. Une voix qui se voulait plus glaciale. Mais je n’y arrivais pas. Je n’étais pas cette fille odieuse. Mais je voulais savoir. Absolument. Mais son sourire à tomber me fit sourire moi aussi. Je ne pouvais m’en empêcher. Il me rendait folle de bonheur. Comme jamais cela ne m’était encore arrivé. Je ne comprenais pas pourquoi et je n’avais pas envie de comprendre.
hj : vive l'inspiration quoi ... --'
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| Sujet: Re: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. Mer 28 Jan - 21:32 | |
| Quelle étrange sensation. Tout ce mélange de sentiments qui se rencontraient au creux de mon sein; tel un feu d'artifice. J'eus l'heureuse impression de sentir mon coeur battre, comme si cela était possible. Elle me rendait fou, complètement fou d'elle; fou de ses prunelles, de son sourire, de la douceur de sa peau et de l'odeur de ses cheveux. J'avais sombré dans la folie le premier jour où son parfum m'était parvenu; hypnotique. Je m'étais noyé dans ses iris lagon; étincelants; ne cherchant pas à lutter. Elle m'avait donné envie de me perdre en elle. Autumn avait réussi à briser ce que j'avais érigé pour nous séparer; en un sourire elle avait fait s'effondrer l'épaisse muraille que j'avais bâtie. Je n'avais désormais plus envie de la reconstruire; elle m'avait vaincue. Et cette idée m'euphorisait. Elle était devenue ma drogue; ma dose d'héroïne journalière, et ce en si peu de temps. Etait-ce décemment possible que je ne puisse plus me séparer d'elle de la sorte ? Je désirais plus que tout la garde à mes côtés, l'emprisonner de ma puissante étreinte et la serrer contre mon sein jusqu'à la fin. Je ne m'étais pas attendu à ce genre de réaction de ma part, elle avait réussi à faire ressortir la meilleure partie de moi-même.
AUTUMN : Nous entraînons notre perte. Et j’aime beaucoup ça. Si tu savais comme il est difficile de garder ses secrets lorsque tous les regards sont tournés vers toi.
Nos lèvres se rejoignirent une nouvelle fois dans un baiser passionné; différent des précédents. Mes lèvres semblaient brûler de désir et d'envie. Elles souhaitaient couvrir son corps diaphane d'une multitude de baisers brûlants. Autumn entremêla ses doigts dans ma chevelure dorée; d'autres griffant avec une douceur infinie ma peau marmoréenne. J'enserrais sa taille de mes bras puissant. Je mourrais de désir pour elle; tout mon corps l'appelait, la désirait avec une avidité nouvelle. J'étais certain de ne jamais être rassasié de ses baisers; ni de n'importe quelle partie de son corps. Je la voulais et ce sentiment était effrayant mais également excitant. Tout ce désir qui remuait au creux de mon être; tout ce désir dirigé uniquement vers une seule et même personne; s'en effrayerait-elle ? Soudain ses lèvres quittèrent brutalement les miennes, sans raison. Je ne pus réprimer une mine surprise tant ce changement d'attitude était étrange. Elle non plus ne semblait pas comprendre ce qui se passait. Mes lèvres voulurent former des mots mais le ton; faussement glacial; d'Autumn me parvint tel un missile en plein au coeur.
AUTUMN : Je veux savoir qui tu vas choisir. Je veux savoir si ce sera elle ou moi. Car si c’est elle, je ne veux pas perdre mon temps pour rien. Je ne veux pas avoir de faux espoirs.
Je ne m'étais pas attendu à une telle déclaration, si bien que j'en fus estomaqué. Elle me demandait de choisir sur l'instant. Je n'avais encore pensé à aucune solution; refusant d'y réfléchir sérieusement. J'avais le coeur au bord des lèvres tant la peur me tiraillait le ventre. J'avais peur de devoir choisir et, surtout, des réactions qui résulteraient de ce choix. Pourtant, il était évident que c'était le moment. Un noeud s'était formé au creux de mon estomac et venait vicieusement appuyer contre mes côtes. Malgré tout, mon visage se fendit en un sourire irrésistible, refusant qu'Autumn assiste à mes moments de doute. Ce sourire eut l'effet escompté, entrainant celui de la superbe vélane. Je baissais les yeux sur ses mains et m'en saisit d'une. Je la portais à mes lèvres et la baisait avec douceur. Je la laissais là; m'impregnant de sa texture et son odeur. Je fermais les yeux et l'image de Wylhuma s'insinua sous mes paupières. Subitement; elle disparut aussi rapidement qu'elle était apparue, laissant place aux sourire étincelant de la vélane puis se furent ses prunelles lagon qui prirent la relève; brillant d'un éclat magique. Je ne pus alors réprimer un sourire et rouvrir les yeux. Je laissais lentement retomber la main d'Autumn sur sa cuisse et m'approchais d'elle. Mon visage vint alors rencontrer sa poitrine et j'y plaquais mon oreille. Ce que j'y entendis fit s'étirer mon sourire, dévoilant ma dentition. Les battements de son coeur étaient irréguliers; c'était une si jolie mélodie. Et un léger rire me prit; faisant vibrer le corps d'Autumn. Je me redressais lentement. Alors c'était aussi simple qu'un battement de coeur ?
ISAAC : Je te promet que tu ne perdras pas de temps.
Sussurais-je alors que nos visages se frôlaient presque. J'avais l'irrésistible envie de ma saisir de son corps et de la presser avidement contre le mien; je voulais respirer sa peau, goûter une nouvelle fois à la douceur de ses lèvres, sentir le soyeux de ses cheveux sous mes doigts et entendre le battement essoufflé de son coeur lorsque je m'approchais d'elle. Elle m'était irrésistible. Je ne pouvais lui dire non; je ne pouvais m'en séparer, elle m'était devenue vitale en si peu de temps. Je remis une de ses mèches dorées derrière son oreille et embrassais délicatement son nez avant de me reculer.
ISAAC : Je parlerai à Wylhuma après le bal et tout ça sera réglé.
Je me baissais pour embrasser le creux que formait l'intersection de son cou et de son épaule, remontant le long de son menton et déposais un bref mais doux baiser sur ses lèvres au goût délicieux.
ISAAC : Et je voudrais, dis-je en me reculant, que tu restes discrète pendant un moment. Elle serait capable de tout. soufflais-je ne pouvant empêcher un frisson de parcourir ma colonne vertébrale. |
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| Sujet: Re: she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. | |
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| | | | she wears her beauiful smile but it doesn't work - autumn d'orsay. | |
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