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Un anglais dans la ville [Libre]

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Anonymous



Un anglais dans la ville [Libre] Vide
MessageSujet: Un anglais dans la ville [Libre] Un anglais dans la ville [Libre] EmptyMer 13 Mai - 13:04

    Le soleil était brûlant aujourd'hui, à croire que ce pays ne connaissait pas la pluie. Ils auraient pu faire un effort et garder quelques jours dans l'année pour une ou deux bonnes averses. Une petite voix me souffla - vous savez, le genre voix désagréable qui a toujours raison et qui symbolise votre conscience - qu'il y avait quelques jours en Inde où ils pleuvaient des cordes et qu'on appelait ça les moussons. Soupirant, grognant et maugréant, je réussissais à chasser miss-la-voix-j'ai-toujours-raison de ma tête pour la remplacer par une pensée vers ma sœur. La veille, je m'étais battu contre un idiot des Opales qui avait sorti une blague bien moisie sur ma mère. Il pensait sûrement que je le prendrais bien ou que je n'apprécierais pas, mais il ne s'attendait pas à ce que je me jette sur lui pour marteler son visage à coup de poing. Bon je vous l'accorde, je ne me suis pas jeté sur lui, j'ai fait un pas en avant et je lui ai décroché une droite que son arrière grand-père a du sentir. Bien sûr, le concierge, un hindou que j'appelais toujours "l'indien" m'a surpris et m'a traîner jusque dans son bureau pour m'offrir une tasse de thé et deux heures de colle le jour de son choix. "L'indien" m'a collé et m'a dit de retourner en cours illico sinon il rajoutait encore une heure, je lui ai demandé si ça me permettrait de battre le record de l'école ; il n'a pas ri. Rageant dans les couloirs, j'ai recroisé ma sœur qui m'a assuré que l'Opale paierait chèrement ce qu'il a dit. Je la croyais, elle semblait peut être frêle, mais le feu qui brillait dans son regard ne trompait personne et c'était une reine dans l'art de se venger.

    Ne souhaitant pas vraiment aller en cours, j'ai préféré me promener dans Poudlard, au risque de me faire attraper - encore - par "l'indien". J'en avais pas grand chose à foutre. Ces derniers temps, j'avais perdu mon peps habituel, sûrement parce que j'avais de plus en plus de mal à dormir et que même quand je dormais, je me réveillais fatigué. Bizarre, entre l'attaque de Poudlard - celui d'Angleterre - et le peu de souvenir que j'en ai, l'arrivée ici et les problèmes avec le spirit. Tout ça trottait dans ma tête en quatrième vitesse et le flic qui régulait la circulation dans mon cerveau était en vacances : résultat, des embouteillages à tous les carrefours. En plus, ces derniers temps, la seule personne que je considérais comme un ami, voire même un très bonne ami, semblait de plus en plus distant ou plutôt méfiant. Ricochet, un prénom aussi ridicule que le mien. C'est peut être pour ça qu'on s'entend si bien et qu'on se cherche autant. Rick et moi, c'est une longue histoire d'amitié et de rivalité. Première de toutes ces batailles pour être le meilleur : le quidditch. J'étais batteur et je m'arrangeais pour lui envoyer un maximum de cognard, mais il était doué pour les éviter. Ensuite, il y avait l'école, là il n'avait pas trop de mal à me battre, j'étais loin d'être hyper assidue. Et enfin, les femmes. Je me rappelle encore m'être pointé à sa table pendant qu'il draguait une minette de sa maison, je lui ai envoyé une tape amical dans le dos pendant qu'il buvait son jus de citrouille et avec un sourire radieux, je me rappelle lui avoir demandé comment allé ces hémorroïdes depuis hier soir. La fille n'a plus jamais voulu lui parler. Lui aussi m'a fait deux trois petites choses pas très sympa.

    Décidant que Poudlard n'était pas assez bien pour me promener, je suis allé flâner dehors dans le centre ville de New Delhi. J'aimais bien Hauz Khas. C'était sympa comme coin et ils avaient une bonne boutique de musique. C'est là-bas que j'ai trouvé le collector des sex pistols qu'il manquait à ma collection. Je maugréais et grognais toujours en repensant à ce que Rick avait pu me faire. Bien sûr, cela m'a valu le regard des badauds du coin, mais je m'en foutais. La plupart ont changé de trottoir, mais un plus courageux s'est approché de moi, soucieux. Il m'a demandé si j'allais bien, dans un anglais très correct - N'oubliez pas que l'Inde est une ancienne colonie Anglaise - Je l'ai regardé en fronçant le sourcils et en prenant un air de défi. Ma baguette était déjà à portée de ma main. Ce que je ne savais pas, c'est que dans la seconde même où j'allais jeté un sort, quelqu'un déboulerait devant ma baguette, m'obligeant à dévier mon sort au dernier moment. La réaction en chaîne classique s'en ai suivi, le sort dévié au dernier moment a eu la bonne idée de percuté une plaque métallique et a été redirigé vers la vitrine d'un grand magasin. N'y tenant plus, je me suis retourné vers la personne responsable de tout ça - Il aurait fallu que j'ai un miroir pour ça - ou plutôt vers le passant innocent qui a déboulé devant moi.


    CHRISTMAS - Face de troll, tu l'as fait exprès, avoue fils d'elfe de maison.
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Charlotte Leonhart
BLOODY GIRL † Would you Die for me ?

Charlotte Leonhart


♦ Lettres Envoyées : 3682
♦ Crédit : Fatal†Error
♦ Citation : What doesn't kill me... will probably kill you.

A NEW BEGINNING
♦ Age du personnage: 432 ans - 18 d'apparence
♦ Nouvelle vie:

Un anglais dans la ville [Libre] Vide
MessageSujet: Re: Un anglais dans la ville [Libre] Un anglais dans la ville [Libre] EmptyDim 17 Mai - 15:01

~† L'Inde ou l'Angleterre... Au fond, cela ne changeait pas grand chose pour Charlotte. Elle n'avait jamais ressenti ce sentiment d'attachement, de patrie que certaines personnes possèdent. Peut-être était-ce dû au fait que, dès le départ, elle ne faisait pas partie d'un unique pays mais bien de deux. Anglaise de part sa mère, française grâce à son père. Monsieur Guillaume Leonhart, duc français du XVIIe siècle, envoyé en Angleterre pour traiter d'affaires magiques. S'il vous plaît. Noble donc. Charlotte était une noble. Ou avait été ? Peu importe. De toute manière, cela faisait maintenant plus de quatre siècles qu'elle ne les avait pas vus, et voilà tout aussi longtemps qu'ils devaient être morts et enterrés. Elle n'aurait pas su dire où, ni leur date de mort. Après s'être faite mordue, en cette nuit du 2 mai 1680, par un certain Lokhyan Dewitt, elle n'avait plus jamais revu sa famille. Il fallait croire qu'elle n'y était pas si attachée que cela finalement... Elle avait 18 ans à l'époque, étudiait à Poudlard, en dernière année. Quelques semaines plus tard elle aurait passé ses ASPICs. Mais une visite à une grande-mère française mourante avait changé la donne et avait mis Lokhyan sur sa route. Elle ne regrettait pas. Elle ne regrettait jamais, ce n'était pas dans son caractère. Ce qui était fait était fait...

Bref, je disais donc que le pays importait peu pour Charlotte. D'ailleurs, il n'y avait au final, pas grand chose qui lui importait. Elle n'avait pas de vraies attaches. Personne à qui elle tenait réellement, pour qui elle aurait été prête à tout. Elle n'avait pas non plus de réel but dans sa vie. Elle ne voulait pas exercer un métier particulier, l'opportunité lui était pourtant offerte grâce à ce fichu traitement. Non, ses seules passions dans la vie étaient le sang et le jeu. Pas forcément des jeux d'argent, tous les jeux étaient les bienvenues. Elle considérait d'ailleurs la vie comme une partie d'un immense jeu. Et elle faisait tout pour gagner. Non, rectification. Elle gagnait toujours. Elle n'avait repris ses études à Poudlard que par curiosité. Elle voulait voir comment les trois espèces s'entendaient, enfermées dans un même lieux. Cela s'était d'ailleurs mieux passé qu'elle ne l'aurait espéré, dommage. Quoique, elle avait tout de même eu le loisir de participer à une attaque sanglante, mais cette dernière était due au Spirit, et non aux conflits inter-espèces... Enfin. Le Spirit. C'était justement à cause de lui qu'elle se trouvait à présent en Inde. Que les élèves se trouvaient en Inde plutôt. Charlotte n'avait que faire du Spirit et n'avait pas la fervente conviction qu'il fallait protéger les pays pauvres. Elle s'en fichait. Elle avait juste suivi, parce qu'elle s'amusait bien dans ce château. Certes il y avait quelques petites choses qui l'agaçaient, comme cette Apolheen avec qui Lokhyan sortait. Ou encore cet Eethaniel qui tournait un peu trop autour de Lokhyan... Non, elle n'était pas jalouse. Elle était incapable d'avoir le moindre sentiment. C'était simplement que Lokhyan était son créateur...

Mais ce n'était pas lui qui l'intéressait aujourd'hui. En fait, rien ne l'intéressait aujourd'hui. Les cours qu'elle devait avoir ne la motivaient pas plus que cela, et Charlotte n'ayant jamais été du genre à respecter les règlements avait donc décidé d'aller visiter un peu les alentours. Autant en profiter... Elle avait passé une partie de la nuit à traîner dans la forêt, ne dormant que lorsque cela lui était réellement nécessaire. Et la voilà qui venait d'atterrir par le plus pur des hasards à Haus Khaz. Elle n'y avait encore jamais mis les pieds. Voilà qui était chose faite... Elle avait erré un peu devant les boutiques, les étalages, mais rien ne l'amusait. Elle s'ennuyait. Elle s'apprêtait d'ailleurs à partir lorsqu'elle reconnut une tête... hum... connue ? Il était en tout cas élève à Poudlard, et dans sa maison de surcroît. Quant à son nom, impossible de remettre le doigt dessus. Un simple regard suffit à lui apprendre qu'il n'était pas de charmante humeur. Et alors ? Ce n'était pas les états d'âmes des gens qui arrêtaient la jolie éternelle... Il avait la baguette à la main, prêt à s'en servir. Un mouvement, et un pauvre indien qui passait par là le heurta, lui faisant ainsi rater son sort. Lorsque le jeune Emeraude commença à l'insulter, le malheureux indien - qui n'y était pour rien - se mit à bredouiller de manière désordonnée.
†~

    « Mais ce... Je ne... Ce n'est pas moi. Je vous l'assure, on m'a pouss... »

~† Il se tourna à son tour, vers l'endroit où devait se trouver le fautif qui l'avait bousculé, celui par la faute duquel il se faisait engueuler comme une citrouille pourrie. Son regard se posa sur la seule personne qui pouvait être responsable. Une jeune femme, caucasienne. Sa peau semblait être aussi blanche et aussi douce que de la neige. Ses cheveux étaient aussi sombres que les ténèbres. Quant à ses yeux, qu'il venait de croiser, ils étaient aussi... aussi rouges que le sang... Vampire. Le pauvre homme, apeuré, ne dit pas un mot de plus et s'enfuit sans réclamer son reste, oubliant totalement le jeune anglais et ses insultes. Un petit sourire diabolique s'étira sur le visage angélique de la jeune Emeraude, alors qu'elle se tournait vers son... camarade. Pourquoi ? Allons. Pourquoi poser la question ? Le jeu, bien sûr. S'approchant de quelques pas, elle se pencha à l'oreille du collégien afin d'y murmurer quelques mots amusés. †~

    « Je suis certaine que tu te perdrais dans le labyrinthe et les ruines de ce village. »

~† Sans rien attendre de plus, elle fit volte-face et se glissa habilement dans la foule, semblant y flotter. Elle traversa la rue, avant de s'engouffrer dans une autre, perpendiculaire et beaucoup plus petite. A une bonne centaine de mètres devant elle s'élevaient de magnifiques ruines. Elle ne se retourna pas pour chercher du regard l'Emeraude. Il suivait ou pas. Elle irait, de toute façon, faire un petit tour du côté des vestiges indiens... †~
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